Les fonds figurés

Le service des archives figurées est riche d’une collection de 600 000 images fixes, qui concerne la Haute-Garonne, mais aussi un large Sud, Sud-Ouest.

Il a été créé sous l’impulsion du directeur des Archives départementales Jean Quéguiner, entre 1973 et 1978.
Depuis, le service assure les missions de collecte, de conservation, de communication et de valorisation de ce patrimoine dont il a la charge.

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Un patrimoine photographique et cartographique riche

Les différents supports conservés

  •  des photographies : plaques de verre, tirages sur papier, diapositives, négatifs souples …
  •  des cartes postales,
  •  des affiches,
  •  des dessins, des estampes (gravures, lithographies),
  •  des cartes et des plans.

Les missions du service des Archives figurées

Sa vocation est d’assurer une bonne conservation de tous les supports ainsi que leur communication au public : mise en ligne d’inventaires et d’images numériques, recherche pour répondre aux demandes spécifiques, visite des collections, conférences…

Le service est également actif dans la recherche de nouveaux fonds, afin de compléter et d’enrichir ses collections (achat, don, prêt, dépôt…).

Des images sur un large sud-ouest

 (jpg - 3418 Ko) Nos images vous feront découvrir la Haute-Garonne, mais pas uniquement. Vous pourrez aussi parfois trouver des archives figurées qui concernent les départements voisins de la Haute-Garonne, et plus largement le sud et sud-ouest de la France, et les territoires situés le long des Pyrénées (France ou Espagne).
Pourquoi une telle diversité géographique ? La raison est simple : les ensembles qui nous parviennent sont le résultat du travail d’un photographe, d’un éditeur ou d’une institution. Leur cadre de travail n’est pas limité au seul département haut-garonnais. Les différents supports sont acceptés dans leur globalité, selon le principe du respect des fonds. Il n’est pas question de les démanteler et de les répartir entre tous les départements concernés. Le souci de conserver l’intégrité du travail photographique ou cartographique d’un particulier, d’une entreprise ou d’une institution l’emporte.

Le voyage auquel les images vous convient est double : géographique mais aussi temporel (de la seconde moitié du XIXe siècle au XXIe siècle).

Le projet d’une vie : le canal des Pyrénées de Louis Galabert

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  • Fonds 61 Fi

    Louis Galabert (1773-1841), militaire et homme politique, promoteur d’un projet de canal entre Toulouse et la côte atlantique.
    121 cartes, plans ou profils.

À partir de 1825, Louis Galabert s'investit dans la réalisation du projet du « canal des Pyrénées », qui doit relier Toulouse à la côte atlantique par le piémont pyrénéen. Il tente vainement de le promouvoir, mais le manque de financement met fin à l'entreprise. En 1838, l'État choisit de façon définitive de financer le projet concurrent, celui du canal latéral de la Garonne.

Ce fonds se compose de l’ensemble de la documentation cartographique collectée par Louis Galabert pour la réalisation de ce canal, à savoir des cartes et des coupes pour l’étude de terrain des différentes sections à construire.

En savoir plus :
- Présentation du canal royal des Pyrénées

 


Le sud-ouest par l’éditeur Labouche frères

Façade latérale des magasins J. Fourcade-Abblard Perpignan P-O : manutention des marchandises (jpg - 3764 Ko)
  • Fonds 26 Fi

    Les frères Labouche, Lucien (1864-1959) et Eugène (1867-1938), éditeurs toulousains de cartes postales.
    53 000 supports photographiques (dont 23 000 cartes postales).

Les cartes postales sont classées selon les séries créées par l’éditeur, qui correspondent aux départements de la région Occitanie, auxquels s’ajoutent quelques départements extérieurs (comme les Pyrénées-Atlantiques) et l’Espagne. Des séries supplémentaires existent, correspondant à un thème (L’artillerie, La guerre de 1914) ou un territoire (Les Pyrénées, La Montagne Noire). La grande majorité des images datent de la première moitié du XXe siècle et peuvent illustrer de nombreux thèmes sur la vie des villes, villages et campagnes de cette période et l’histoire des paysages. Différents photographes travaillent pour la maison Labouche, dont Amédée Trantoul (1837-1910) et Henri Jansou  (1874-1966).

En savoir plus :
- Présentation du fonds Labouche
- Galerie d'images tirées du fonds Labouche

 

  • Fonds 211 J

    Documents complémentaires sur la maison Labouche, donnés ou vendus par la famille Suarez (repreneur de la société Labouche en 1966).
    23 documents ou objets : albums de cartes postales et de photographies, registre, pierres lithographiques...

Certains documents complètent le fonds d'images du 26 Fi, comme les albums commerciaux ou la réédition de la série des « Types toulousains et méridionaux » en 1987. D'autres concernent plus directement l'histoire de l'entreprise Labouche : brevets du fondateur Hector Labouche, pierres lithographiques, registre du personnel, portrait du personnel. Enfin, une dernière partie, très précieuse, permet de découvrir la famille Labouche, en images grâce à un album de famille, et par sa correspondance grâce à un ensemble de cartes postales écrites.

 

Végétation et paysages par Henri Gaussen, phytogéographe

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  • Fonds 20 Fi

    Henri Gaussen (1891-1981), botaniste, phytogéographe, cartographe, professeur à l’Université Toulouse Paul Sabatier

    4050 plaques de verre négatives, 1299 négatifs souples, 2842 plaques de verre positives

    • 6892 plaques de verre et 1299 négatifs souples (1910-1949)
    • 25 albums photographiques
    • 31812 diapositives du monde entier (1949-1979)

Henri Gaussen a enseigné à l’Université des Sciences de Toulouse entre 1921 et 1962 et se consacre tout au long de sa vie à interpréter l’organisation de la végétation pyrénéenne en termes d’étagement bioclimatique. Ces travaux débouchent sur la création du service de la carte de la végétation. Son œuvre est achevée en 1991.

Henri Gaussen a également permis la réalisation de l’arborétum de Jouéou à Bagnères-de-Luchon, ainsi que du jardin botanique du Muséum d’histoire naturelle de Toulouse.

Il ne s’intéresse pas qu’aux plantes, il étudie également l’histoire des forêts et le pastoralisme. Toujours équipé d’un appareil photographique, il voyage dans les Pyrénées, en France et dans le monde entier.

 

Le parcours de Charles Chevillot en Afrique coloniale et en France

Scène classique, intérieur de cour  (jpg - 4341 Ko)
  • Fonds 7 Fi

    Charles Chevillot (1891-1980), percepteur et photographe amateur.
    162 albums photographiques, 13048 plaques de verre et négatifs souples.

Ce passionné de photographie est aussi artiste : il tire des photographies sur papier, les transforme et les sublime en les aquarellant, puis les conserve dans des albums confectionnés par ses soins. Ce sont ses différents lieux d’affectation professionnelle, qui sont ainsi mis en couleur ou simplement photographiés : l’Afrique Occidentale Française (1917-1925), Aspet (jusqu’en 1934), la Sarthe (jusqu’en 1953), Toulouse (à sa retraite, après 1953).
Son importante œuvre photographique témoigne de son intérêt pour l’architecture (hôtels particuliers, pigeonniers…), la nature (les Pyrénées…), et bien d’autres sujets (philatélie, histoire de l’art…).

 

Le voyage dans le monde par la Société de géographie de Toulouse

San Sebastian : rémouleurs près du marché  (jpg - 1613 Ko)
  • Fonds 53 Fi

    La Société de Géographie de Toulouse, créée en 1882, diffuse ses connaissances sur le monde, par le biais de ses conférences et de ses bulletins.
    4942 photographies sur plaque de verre essentiellement (quelques négatifs souples).

La collection des photographies date de la fin du XIXe siècle et début du XXe siècle, entre 1883 et 1919.

Elle a été produite pour une part, lors de différentes expéditions géographiques ou de déplacements de membres de la Société. Elle traite de la vie des populations locales et d’architecture (monuments…).

L’autre part est constituée de reproductions de gravures, cartes postales, tableaux, plans, schémas ou cartes géographiques.

L’objectif de la société est de rendre compte « des principales explorations, des mœurs des peuples éloignés et des plus importants problèmes économiques du commerce et de l’industrie ». Lors de leurs conférences, les orateurs de la Société ont fait usage de ce fonds photographique, à titre documentaire pour étayer leurs arguments et conforter leur conclusion. Une incitation au voyage et à la découverte des régions françaises, de pays proches (Belgique, Espagne, Italie...) ou plus lointains (Cambodge, Inde...).

 

Un trésor familial sauvegardé, le fonds Jean Bories

Route de Gabas, 11 avril 1906 (jpg - 4533 Ko)
  • Fonds 82 Fi

    Fonds de plaques de verre déposé par un particulier, M. Jean Bories, concernant les grandes manœuvres, la guerre 1914-1918, les Pyrénées et quelques autres lieux.
    1683 photographies négatives et 1203 photographies positives sur plaque de verre.

En 2016, M. Bories prend contact avec les Archives départementales. Il a en sa possession un ensemble important de plaques de verre, trouvé dans le sous-sol de la maison de sa tante. Il prend conscience de l’intérêt de ces images et effectue un long travail de transcription des légendes et de numérisation des plaques de verre. C’est alors qu’il alerte les Archives départementales sur le devenir et la conservation future de ces photographies. La solution d’un dépôt est retenue, les photographies rejoignent ainsi la salle de conservation des Archives spécialement dédiée aux documents sensibles.

Les photographies sont inventoriées par boîte, telles qu'elles étaient conservées initialement. Les thèmes sont divers : les grandes manœuvres militaires du début du XXe siècle et la guerre de 1914-1918 (Marne, Meuse) ; des excursions dans les Pyrénées et des souvenirs de famille. La grande majorité concerne les départements des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Atlantiques.

 

Les moulins par Claude Rivals, sociologue

Moulin à vent de Brignemont (jpg - 4366 Ko)
  • Fonds 42 Fi et 121 J

    Claude Rivals (1932-2002), sociologue et universitaire haut-garonnais.
    18779 photographies et 2000 documents.

Claude Rivals fut professeur de sociologie et d’ethnologie de la France et de l’Europe à l’Université de Toulouse-Le Mirail (Institut des Sciences Sociales).

Sa passion : les moulins français et étrangers, sujet de sa thèse d’État soutenue en 1985. C'est au cours de ses voyages à travers les régions de France et d'Europe qu'il constitue un recueil photographique méthodique et typologique des moulins.

Ses recherches socio-ethnologiques portent sur d’autres thèmes comme le renard, l’architecture rurale, la batellerie sur le canal du Midi, les peintures des bateaux portugais, les plans anciens de Toulouse…

 

La Haute-Garonne vue du ciel par Jean Quéguiner

Toulouse : la Garonne et rive droite, juillet 1976  (jpg - 1876 Ko)
  • Fonds 12 Fi

    Jean Quéguiner, conservateur et directeur des Archives départementales de la Haute-Garonne de 1973 à 1978, est le créateur de la photothèque des Archives départementales.
    444 tirages sur papier en noir et blanc, 69 en couleur.

En juillet 1976, il survole en hélicoptère la ville de Toulouse et sa banlieue, le Lauragais ainsi qu'une partie de l'Aude et du Tarn. Le fonds comporte les photographies qu’il a prises lors de ce reportage .

Une occasion d’observer, d’en haut, les quartiers du centre-ville et de la périphérie, et d’en examiner la structure et la conception architecturale : le réseau des rues, les lotissements, les immeubles et les chantiers de construction… Ce sont aussi les activités toulousaines qui se dévoilent, à travers ses bâtiments industriels et ses universités. On pourra ensuite emprunter les voies d’eau, la Garonne et le canal du Midi, ou encore se plonger dans les paysages agricoles du Lauragais.

 

Les années 1940-1970 par Jean Ribière, reporter photographe

La marchande de bulles de savon  (jpg - 1699 Ko)
  • Fonds 50 Fi

    Jean Ribière (1922-1989), photographe de presse
    273 négatifs, noir et blanc ou couleur, 13 tirages sur papier, noir et blanc.

Ce journaliste crée après la guerre, avec son épouse, une agence de presse "Jean et Micheline Ribière". Ensemble, ils assurent des reportages.

Le fonds comporte notamment les photographies que Jean Ribière a effectuées en Midi-Pyrénées, entre les années 1940 et 1970. Cette sélection est assez représentative de son travail de photographe. On y trouve les principaux thèmes qu'il a traités tout au long de sa vie : l'agriculture, le folklore local, le patrimoine, les sports... Des images datant de la Seconde guerre mondiale sur les chantiers de jeunesse complètent ce fonds.

Plusieurs autres services d’archives ont acquis des images de ce photographe (Archives municipales de Toulouse, Archives départementales du Cantal, Finistère, Gard, Hérault, Jura, Lozère, Haute-Vienne).

 

Pour en savoir plus :

Naviguer vers l'inventaire

 

Les dessins de Laurent Escap sur les stalags (1940-1945)

Prisonniers, 14 décembre 1941  (jpg - 14636 Ko)
  • Fonds 67 Fi

    Laurent Escap (1913-1993), artiste
    50 dessins.

Laurent Escap fait ses études à l'École des Beaux-Arts de Toulouse (1925-1932). La guerre éclate, il est fait prisonnier le 5 juin 1940 et reste cinq années en captivité, jusqu’au 12 mai 1945. Au cours de ces années, il est transféré d’un stalag à un autre, en Allemagne, Russie et Autriche. Il y réalise une extraordinaire série de portraits de ses amis, ainsi que des centaines de dessins et croquis de la dure vie et de la mort dans ces camps de prisonniers.

En 2012, lors d’une vente aux enchères, les Archives départementales ont acquis 50 dessins.

 

Le géographe Jean Sermet, à la recherche des bornes historiques de la frontière franco-espagnole

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  • Fonds 28 J

    Jean Sermet (1907-2003), professeur de géographie à l’Université Toulouse-Le Mirail et délégué à la Préfecture de Haute-Garonne à l’abornement de la frontière franco-espagnole.
    25780 documents (3342 négatifs noir et blanc, 40 plaques de verre, 5385 tirages papier, 159 cartes postales, 16369 diapositives et 575 cartes).

La frontière entre la France et l’Espagne définie par des traités historiques de 1659 et de 1856 est jalonnée par des bornes numérotées de 1 à 602, de l’ouest à l’est. Membre de la Commission internationale de limites des Pyrénées, Jean Sermet est chargé de les repérer et ce sont plus de 24 000 photographies qui sont produites dans le cadre de son travail de relevé sur le terrain. Qui mieux qu’un passionné des Pyrénées pouvait s’atteler à cette lourde tâche !

Ce géographe invétéré, amoureux de l’Espagne (il fait de l’Andalousie son sujet de thèse), s’intéresse également aux régions françaises et à d’autres pays, comme le Royaume-Uni, auxquels il consacre plusieurs ouvrages. La documentation photographique issue de ses voyages a été conservée et compte plus de 1400 photographies.

Enfin, la cartographie est la base du travail du géographe ; aussi l’on retrouve dans les archives de Jean Sermet, un ensemble de 575 cartes et documents préparatoires qui lui ont servi dans le cadre de ses différentes missions et études.

 

Rephotographions la Haute-Garonne en 2017

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  • Fonds 84 Fi

    Photographies contemporaines de la Haute-Garonne, réalisées à l’occasion des opérations « Rephotographions la Haute-Garonne » menées entre 2017 et 2022.
    1515 images numériques.

En 2017, est lancée l’opération « Rephotographions la Haute-Garonne ». Une première série de cartes postales de l’éditeur toulousain Labouche est mise en ligne sur le site du Conseil départemental de la Haute-Garonne. Les participants sont invités à réaliser la même photographie cent ans plus tard, selon le même angle de vue que l’image Labouche. L’opération est renouvelée plusieurs années de suite, avec de nouvelles communes. 

A ce jour, plus de 1500 clichés ont ainsi été déposés et seront conservés pour constituer la mémoire photographique du département.

 

Le patrimoine du sud-ouest, vu par un photographe contemporain, Guy Jungblut

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Guy Jungblut est un photographe contemporain qui a été associé à des ouvrages sur différents sujets patrimoniaux : le canal du Midi, le Lauragais, les villes de Toulouse, Montauban, le département du Tarn, les bastides, le sud-ouest roman, les châteaux gascons, les châteaux cathares en Languedoc, les Templiers, le petit patrimoine (pigeonniers, moulins). Les auteurs (Gilles Bernard, Philippe Delvit ou encore Jean Odol…) se chargent du texte, l’artiste propose son illustration.

Ses photographies sont le reflet de la sensibilité de l'auteur à la variation des lumières au cours de la journée, et des couleurs en fonction des saisons. Elles traduisent son attachement au territoire du Lauragais et plus largement du Languedoc, qu'il affectionne tout particulièrement.

 

Joseph Mauran (1870-1950), bourgeois rural de Montesquieu-Volvestre, pharmacien et photographe amateur.

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1289 plaques de verre ont été déposées aux Archives départementales par un particulier. Parce qu’un pharmacien est familier des solutions chimiques, la photographie n’a pas de secret pour ce bourgeois qui vécut à la fin du 19e siècle et dans la première moitié du 20e siècle.

Les photographies qu’il prend entre 1890 et 1920 constituent un témoignage intéressant sur la vie de la bourgeoisie rurale à la Belle Epoque : lieux de vie, loisirs, voyages, excursions, visites touristiques (Pyrénées, côte atlantique, Espagne, Suisse…), transports, activités agricoles de ses métairies…

 

 

Renseignements pratiques

  • Consulter des documents :

    La plupart des photographies sont numérisées, nous vous invitons à consulter notre base de donnée en cliquant sur ce lien : Formulaire de recherche

    Si vous souhaitez consulter des documents qui ne sont pas encore  disponibles sur notre site Internet, merci de prendre contact avec le service des archives figurées, par courriel ou par téléphone.

    Vous pouvez commander la numérisation d’un document à l’atelier photographique des Archives, les frais pour ces travaux étant à votre charge.

    La réutilisation des documents est libre, sous certaines conditions.

     

  • Confier ses photographies :

    Vous possédez des photographies et vous souhaitez les remettre aux Archives ?

    N’hésitez pas à prendre contact avec nous, nous évaluerons l’intérêt de vos archives et discuterons avec vous des conditions d’un transfert. Un simple prêt est également envisageable. Après étude de l’intérêt patrimonial de vos documents, ceux-ci seront confiés à l’atelier photographique des Archives qui en effectuera la numérisation. Ils seront ensuite restitués après l’opération de numérisation.

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