Notice descriptive

Délimitation du territoire communal de la circonscription fiscale de Saint-Gaudens. - Procès-verbal de délimitation, registre de calculs des opérations trigonométriques faites pour le levé du plan du territoire de la commune, procès-verbal de l'emplacement trigonométrique de la commune, procès-verbal de la division du territoire de la commune en sections, tableau indicatif de la longueur des lignes qui déterminent la circonscription de la commune, procès-verbal de vérification de la triangulation, procès-verbal de vérification. (1806/1862)  

Contexte : Economie et finances (série W) > Direction départementale des services fiscaux de la Haute-Garonne
Cote : 3 P 9240 - 9479 / 3 P 9528
Intitulé : Délimitation du territoire communal de la circonscription fiscale de Saint-Gaudens. - Procès-verbal de délimitation, registre de calculs des opérations trigonométriques faites pour le levé du plan du territoire de la commune, procès-verbal de l'emplacement trigonométrique de la commune, procès-verbal de la division du territoire de la commune en sections, tableau indicatif de la longueur des lignes qui déterminent la circonscription de la commune, procès-verbal de vérification de la triangulation, procès-verbal de vérification.
Importance matérielle : 1,75 ml
Présentation du contenu :

Les plans géométriques ou plans par masse de culture sont issus des arrêtés du 12 brumaire an XI et du 27 vendémiaire an XII qui lancent l’idée d’un cadastre général par masse de culture. Sont seulement cadastrées entre deux et huit communes par arrondissement comme un échantillon représentatif de l’ensemble du territoire national. Pour ces communes, un plan géométrique est réalisé avec pour limite les masses de culture. Ces plans ne reflètent pas la propriété foncière. Ainsi en 1807, par la Loi de finances du 15 septembre, Napoléon abandonne ce projet au profit du cadastre parcellaire. Il s’agit alors de définir les limites territoriales pour chaque commune sous la forme de procès-verbaux. La rédaction de ces procès-verbaux respecte le principe du contradictoire ; sont à la fois présents les maires des communes concernées et le géomètre arpenteur. Ils parcouraient alors ladite limite intercommunale et le géomètre était tenu de dresser le plan au fur et à mesure de la délimitation sur le terrain. La limite ainsi définie est considérée comme intangible. Un problème réside toutefois dans la transcription de ces actes anciens. En effet, leur précision varie selon les limites choisies et il est courant que ces limites correspondent à des délimitations naturelles qui ont pu évoluer. Ces documents étaient rédigés en deux exemplaires l’un conservé à la direction des services fiscaux, l’autre transmis à la commune. En Haute-Garonne, les communes n’ont pas été destinataires de ce procès-verbal.



Notes :

Les procès-verbaux de délimitation des communes sont vraisemblablement entrés sous le numéro 5140W et ont été recotés en sous-série 3 P conformément au cadre de classement des Archives départementales.

Présentation du producteur :

Sous l’Ancien Régime, l’organisation des administrations fiscales distingue la Ferme générale, qui perçoit les droits d’enregistrement et les impôts indirects, et l’Administration royale, qui assure l’établissement des taxes correspondant aux impôts directs. En 1791, une nouvelle organisation est mise en place. Trois axes se dégagent : la création de la régie des droits d’enregistrement, qui regroupe la gestion du domaine et le service des droits annexes ; le remplacement des contributions directes par un impôt foncier, une contribution des patentes, une contribution personnelle mobilière ; la suppression des droits indirects. Sous le Consulat et l’Empire, les impôts directs sont rétablis et leur perception confiée à la régie des droits réunis. Chacune des régies, constituée en direction générale, jouit d’une autonomie à peu près complète, est dirigée par un directeur général assisté d’un conseil d’administration et dispose d’un service central particulier et de services extérieurs distincts. Seul le service des contributions directes est sous l’autorité immédiate du ministre. Au niveau local, on parle de Direction départementale des contributions directes et du cadastre.



Historique de la conservation :

Le Centre des impôts fonciers de Saint-Gaudens qui a réalisé ce versement (vraisemblablement le 22 février 1982 sous le numéro 5140W), nous a versé les procès-verbaux de délimitation sous forme de cahiers reliés. Des procès-verbaux sont parfois en double exemplaire ce qui laisse penser que l'exemplaire destiné à la commune n'a pas été transmis. Ces doubles ont été extraits pour restitution aux communes concernées.



Modalités d'entrée :

Versement

Date d'entrée : 22 février 1982

Tris et éliminations :

Aucune élimination

Classement :

Chaque cahier contient tout ou partie des documents mentionnés. Ils sont classés dans l'ordre alphabétique des communes actuelles.



Modalités d'accès :

Consultable selon la législation en vigueur.

Modalités de reproduction :

Se reporter aux règlements en vigueur.

Autres instruments de recherche : FRAD031_3P9240-9479;9528
Sources complémentaires (autres producteurs) :

F31-124 aux Archives nationales pour les plans géométriques / 3P9151-9231 / 3P9232-9239 / 3P9480-9527 ; 3P9530 / 3P9564-9680 ; 3P9529

Bibliographie :

Les archives foncières, histoire et utilisation dans le Midi de la Révolution à nos jours / Jean Le Pottier directeur des Archives départementales de la Haute-Garonne, 2013. Historique des directions et des services du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie / Centre des archives économiques et financières, août 2004. L'apport des fonds d'archives publiques dans l'exercice des missions foncières du géomètre expert / Timothée Noiret, 2013. Plans des cadastres napoléoniens / Frédéric Andrey, Marine Perret, Bertrand Rey ; sous la direction de Yves Kinossian, directeur des Archives départementales de la Haute-Savoie, 2013.

Sujet : Cadastre

Pour aller plus loin

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