Notice descriptive
IIIème Partie. El Goléa (18 au 23 juin)
Contexte : Fonds Jean Thomas sur le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, l'AEF et l'AOF > Trois voyages en Algérie : le couple Germaine et Jean Thomas, la famille (avec leur fils Pierre), et Jean Thomas seul / photographie Jean Thomas (1890-1932). - 1924-1926. - Photographies > D'Alger à El Goléa. La première automobile 6 chevaux à travers le grand Erg occidental. - du 9 au 30 juin 1926. - Photographies
Cote : 64 FI ALGERIE 99 - 121
Intitulé : IIIème Partie. El Goléa (18 au 23 juin)
Lieu : El Golea (Algérie) / El Menia (Algérie) / Algérie / Afrique du Nord
Notices filles
- 15. Une partie de l'oasis d'El Goléa. La ville est située au sein même de la palmeraie. A l'horizon, le grand Erg occidental. Vue prise, face à l'ouest. (1926/1926)
- 15. [Vue générale d'El Goléa, avec l'oasis et la palmeraie]. (1926/1926)
- 16. Extrêmité Sud de la palmeraie : vue prise face au Sud-ouest depuis la falaise calcaire située à l'Est d'El Goléa. Sur cette falaise s'élève le Ksar dont on aperçoit, au 1er plan, les ruines. (1926/1926)
- 17. Extrêmité nord de la palmeraie. Des murs en pisé clôturent les jardins. (1926/1926)
- 18. Dans l'oasis. Suivis de négrillons et de petits arabes, nous roulons entre les jardins. Les chemins ne sont pas aménagés pour l'automobile. Aussi, un noir aplanit les portions trop saillantes et comble les trous au moyen d'une pelle-bêche. Au dernier plan, se dressent des cyprès. (1926/1926)
- 18. [Dans la palmeraie d'El Goléa. Les indigènes ont coutume de placer des ossements de dromadaires afin de détourner "l'œil malfaisant". Et sur cette photographie on peut voir un crâne suspendu à l'un de ces arbres]. (1926/1926)
- 19. En compagnie d'Abaza et de son père, nous nous promenons sous le balancement des palmes. L'eau murmure dans les séguias... (1926/1926)
- 20. Sur le stipe des palmiers particulièrement fructifères, les indigènes ont coutume de placer des ossements de dromadaires afin de détourner "l'œil malfaisant". Et sur cette photographie on peut voir un crâne suspendu à l'un de ces arbres. (1926/1926)
- 21. Après la visite des jardins de Mr Mohamed Abaza, visite qui me laisse émerveillé, nous sommes invités à prendre le thé à la menthe sous une ravissante tonnelle. Le tapis aux vives couleurs qui revêt la table est chargé de coupes remplies de dattes, d'amandes, d'arachides, d'oranges etc. Les tourterelles roucoulent et se répondent de toutes parts. A gauche, Abaza et son père. - 19 juin [1926]. (1926/1926)
- 22. Dans un jardin, aux environs d'El Goléa. A gauche, le commerçant israélite du pays, Layani Lagraa. En face de lui, un figuier penche ses rameaux vers un petit bassin d'arrosage. - 22 juin [1926]. (1926/1926)
- 23. Le maître de ces lieux nous offre un excellent thé aux arachides. Nous nous installons sur un moelleux tapis étendu sous les grenadiers et les palmes. - 22 juin [1926]. (1926/1926)
- 24. A quelques centaines de mètres à l'ouest d'El Goléa, s'étale une nappe d'eau limpide. C'est le lac de Bel Aïd [Beni Belaïd]. Il a été formé par le 1er puits artésien, creusé dans une dépression. On aperçoit, d'ailleurs, dans le fond et à gauche de notre photographie, les eaux jaillissantes et cristallines de ce puits. - 20 juin [1926]. (1926/1926)
- 25. En cette fin d'après-midi, un "moindre vent" "fait rider la face de l'eau". [Lac de Bel Aïd : Beni Belaïd] (1926/1926)
- 26. Dans le jardin des Sœurs blanches, auprès d'un puits à bascule. - 20 juin [1926]. (1926/1926)
- 27. Sous les poivriers sauvages, deux jeunes métisses fabriquent le couscous, l'aliment principal des indigènes. - 20 juin [1926]. (1926/1926)
- 28. Le Père Langlais dont le visage vraiment paternel est orné d'une belle barbe blanche nous présente sa grande famille... jusqu'aux plus hautes palmes. - 22 juin [1926]. (1926/1926)
- 28. La prière terminée, les indigènes forment des cercles. L'Imam entame d'interminables versets du Coran. - 21 juin [1926]. (1926/1926)
- 29. Au bas de la falaise où s'élève le Ksar, la fête débute, de bon matin, par des prières. Au pied d'un long mur d'une blancheur éclatante (le mur de prières), les indigènes sont prosternés, face à la Mecque. Au milieu, s'élève une petite loge (mihrab) aux murs épais, au sommet pointu. De là, l'Imam qui remplace le grand Marabout, dirige la prière. - 21 juin [1926]. (1926/1926)
- [29 bis. La grande fête du mouton (Aïd El Kébir) : au pied du mur de prières, les indigènes sont prosternés face à la Mecque]. - [21 juin 1926]. (1926/1926)
- 30. La prière terminée, les indigènes s’asseyent, de nombreux cercles se forment sur ces étendues brûlées. L’Imam entame d’interminables versets du Coran. Sa voix est jolie. La mélancolie s’exhale de toutes parts vers le ciel infiniment pur. - 21 juin [1926]. (1926/1926)
- 31. La fin de cette prière est marquée par des embrassements, des effusions générales. On baise les vêtements de l'imam, ses pieds, ses mains. Puis, chacun rentre chez soi pour consommer le méchoui. - 21 juin [1926]. (1926/1926)
- 32. Après de parfaites nuits de sommeil, passées à la belle étoile, sur la terrasse du bordj, j'étais attendu, chaque matin, par Mr Mohamed Abaza pour prendre mon petit déjeuner : thé à la menthe et pain arabe (cassra). - 23 juin [1926]. (1926/1926)
- 33. 23 juin... Hélas, le jour du départ est arrivé. Sur la place du Père de Foucault, autour de "l'Hirondelle" ornée de deux immenses palmes, le village est rassemblé. - 23 juin [1926]. (1926/1926)
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