Notice descriptive
Saint-Gaudens. (1839/1942)
Création de la caisse le 26 août 1857, ouverture le 1er janvier 1858 ; demande préfectorale de création de succursales dans diverses communes de l'arrondissement, rejetée par les conseils municipaux de Bagnères-de-Luchon, Boulogne, Cassagnabère, L'Isle-en-Dodon, Montréjeau, Saint-Béat, Saint-Martory, Salies (1861) ; démission et élection d'un nouveau caissier (1872) ; autorisation accordée au sieur Barès, caissier de ladite caisse, à réaliser en rente sur l'Etat 5% le montant de son cautionnement en numéraire (1875) ; irrégularités sur la gestion de la caisse signalées par le Trésorier-Payeur Général (1879) ; rappel à l'ordre du ministère sur l'illégalité d'un prélèvement effectué sur le montant des bénéfices et attribué à la ville de Saint-Gaudens (1880) ; observations ministérielles sur « l'inexécution des règlements et l'inconscience des administrateurs » de la caisse, blâmant l'absentéisme des directeurs aux séances publiques et leur désinvolture quant à leur fonction de surveillance et de contrôle des opérations (1887-1889) ; autorisation accordée à la fabrique de l'église paroissiale de Saint-Gaudens d'élever à 8 000 francs le maximum de son dépôt (1892) ; différend entre le Conseil des directeurs et M. Barès, caissier de cet établissement, au sujet du montant des émoluments qui lui furent versés de 1880 à 1891, rapport circonstancié du maire instruisant le préfet que les appointements accordés reposaient sur une fausse interprétation d'une délibération de 1880, arbitrage du Trésorier Payeur Général en faveur d'une restitution des fonds arguant que la Commission n'avait jamais exprimé son « intention de partager pour moitié avec M. Barès les bénéfices provenant de son fonds de dotation » ; remboursement d'une partie des sommes ordonné par le préfet (1893) ; procédure administrative pour une aliénation d'immeuble par la caisse d'épargne au profit de la ville de Saint-Gaudens dans le but d'élargissement du boulevard du Midi : un arrêté (1893-1896) ; autorisation d'élever à 8000 francs le maximum de dépôt fait par la communauté des huissiers de Saint-Gaudens ; conversion de la part de cautionnement en numéraire en rentes sur l'Etat à la suite de la nomination du nouveau caissier (1894) ; interdiction du double livret (loi du 20 juillet 1895) : état des contraventions relevées à la Caisse d'épargne de Saint-Gaudens ; annulation de la pénalité à l'égard de contrevenants sanctionnés à tort par la Caisse d'épargne (1897) ; rejet ministériel de modifications statutaires (1899) ; adoption de nouveaux statuts (1942).
