Notice descriptive
Accueil des réfugiés.
(1914-1922)
Accueil des réfugiés.
La documentation hétéroclite et partielle ici rassemblée se compose de dossiers de différentes natures : tout d’abord, les dossiers reçus ou produits par le cabinet du préfet (instructions ministérielles, rapports, locaux affectés et problèmes particuliers soumis au préfet), puis des fiches qui recensent les réfugiés lors de leur arrivée dans la commune, transmises par les maires au service départemental des réfugiés, enfin des registres de mandats, non datés (mais vraisemblablement postérieurs à avril 1918, car les allocations versées ont pour base le tarif établi à cette date) qui concernent le versement des allocations aux réfugiés domiciliés à Toulouse.
Cet ensemble fournit une base conséquente pour une connaissance de la population réfugiée en Haute-Garonne. Il nous donne aussi un aperçu des réticences et difficultés de cohabitation de populations dont les modes de vie et les mentalités s’avèrent différents (ouvriers /paysans ; gens du Nord/méridionaux).
Il convient de souligner les statuts divers des réfugiés au regard de l’administration : réfugiés « volontaires », c’est-à-dire ayant quitté de leur propre chef leur lieu de résidence, réfugiés évacués sur ordre des autorités civiles ou militaires, réfugiés rapatriés, « bouches inutiles » des territoires occupés renvoyés dans la France de l’intérieur via l’Allemagne et la Suisse.
Improvisé dans les premiers mois de la guerre, (cf. les travaux de Ronan Richard sur les réfugiés dans l’Ouest), l’accueil est peu à peu organisé à partir du printemps 1915 où sont créés les Services départementaux des réfugiés. Après une première instruction de décembre 1914, qui fixe un cadre d’intervention, des textes ponctuels organisent l’assistance aux populations déplacées ; ils fixent notamment l’allocation aux réfugiés et l’aide au logement [On peut se référer au Bulletin des communes par lequel le préfet transmet aux maires les directives gouvernementales (BA BF 99)]. Il est important aussi de préciser que Lucien Saint, préfet qui arrive en avril 1915 à Toulouse, a dû faire face, en Ille-et-Vilaine, aux premières grandes vagues de réfugiés du Nord et de Belgique
Notices filles
Instructions relatives à l’accueil des réfugiés.
(1914-1918)Recensement et statistiques.
(1915-1921)Locaux pouvant servir à l’accueil des réfugiés.
(1915-1920)Convois de civils rapatriés : rapports du préfet.
(1914-1920)Réfugiés accueillis, états par commune, sauf Toulouse.
(1914-1919)Accueil d'enfants de Paris.
(juin 1918)Réfugiés secourus résidant à Toulouse.
(1918)Réfugiés, mandats émis.
(s.d.)Commission départementale des réfugiés : procès-verbaux de réunion et dossiers soumis à la commission.
(mars 1918-janvier 1922)Commission départementale des réfugiés : procès-verbaux de réunion et dossiers soumis à la commission.
(mars 1918-janvier 1922)Commission départementale des réfugiés : procès-verbaux de réunion et dossiers soumis à la commission.
(mars 1918-janvier 1922)Réclamations adressées au préfet par des réfugiés et par les particuliers dont les biens ont été dégradés : dossiers classés par ordre alphabétique des demandeurs.
(1919-1921)Réfugiés encore domiciliés en Haute-Garonne, enquête du préfet auprès des maires.
(Octobre 1920)Affaires soumises au préfet par le service des réfugiés ou les maires, classées par commune.
(1918-1921)
