Les documents conservés illustrent la nature du réseau et ses missions selon deux périodes chronologiques pendant et après la Libération. Deux équipes distinctes sont à la manœuvre : l’équipe « O J » pour la première période ; l’équipe « O K » pour la seconde, sans que nous ayons pu élucider la signification exacte de ces dénominations.

L’appartenance aux services de renseignements militaires français est documentée par :

Une première série de documents est représentative des missions des services secrets militaires français repliés à Alger, autorité de tutelle du réseau mis en place en métropole par Marcel Taillandier.

Les lettres autographes originales ou reproduites du général de Gaulle, des notes et rapports d’officiers supérieurs à l’attention du général Giraud restituent le contexte politique et les pressions alliées sur l’organisation de la Résistance française en Afrique du Nord.

Les rapports journaliers de la direction de la Sécurité générale de l’Algérie adressés aux généraux Giraud et de Gaulle, présidents du Comité de Libération nationale renseignent sur le climat social et politique en Afrique du Nord de la fin 1942 à la fin 1943, selon un plan quasi invariable.

Bruits et rumeurs de la rue.

Informations.

Principales affaires judiciaires.

État d’esprit des populations, française, musulmane, israélite.

Activités politiques.

Activités syndicales.

Activités diverses.

Avenir politique de la France.

Activités politiques d’inspiration française ou locale.

Vie administrative économique et sociale.

Propagande gaulliste.

Principales affaires judiciaires.

Questions ferroviaires.

Situation en Métropole.

Les deux missions essentielles du réseau sont documentées par les dossiers aussi bien avant qu’après la Libération.

Typologies documentaires résultant de la mission de centralisation des renseignements

Rapports périodiques de diverses provenances et couvrant la zone Sud et la zone Nord ainsi que la frontière franco-espagnole, l’Espagne, l’Andorre, le littoral méditerranéen et l’Italie.

Comptes-rendus de la surveillance de lieux stratégiques.

Élaboration de fichiers et de dispositifs de surveillance de suspects.

Participation à la poursuite des collaborateurs à la Libération.

Typologies documentaires résultant de la mission « action »

Comptes-rendus d’actions directes par les membres du réseau.

Dossiers individuels résultant de l’application de la mesure D.

Archives allemandes saisies par l’équipe « O J », lors de l’opération du 2 janvier 1944 et archives privées saisies sur les condamnés.

Archives de la Milice française, de la Gestapo et du consulat allemand saisies à Toulouse à la Libération par l’équipe « O K ».

Nombreuses photographies de documents et de vie privée

Se reporter à la législation en vigueur