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9. Casablanca : voyage présidentiel. Port de Casablanca : débarquement des passagers du Figuig qui escortèrent le président de la République Millerand lors de son voyage au Maroc, le 5 avril 1922. Présent : capitaine Watier, inspecteur adjoint des Eaux et forêts à Marrakech, qui fut tué le lendemain à mes côtés dans notre accident d'automobile sur la route de Casablanca à Marrakech. - 5 avril 1922
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36. Baie du Cap Sim (face au sud) : abri à barcasse, casiers à langoustes. Jean Thomas (cliché gauche). Le vieux et brave chleuh [d'origine Berbère] dans la maison duquel, perdus dans la nuit, au clair de lune heureusement, nous demeurâmes jusqu'au jour (Djemaa Tamgiet) [nom à confirmer] (cliché droit). - 12 mai 1922
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38. Sur la route de Casablanca à Marrakech (après Settat) : l'automobile qui capota le 6 avril 1922 causant la mort de 3 personnes dont le capitaine des eaux et forêts Wattier et des blessures sérieuses aux autres voyageurs, parmi lesquels Jean Thomas, chargé de mission au Maroc, se trouvait. - 25 avril 1922
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Après avoir suivi la côte un certain temps au nord de la pointe Imessouane [Imsouane], chevaux et cavaliers "acrobates" n'en pouvant plus quittent ces rochers inaccessibles et se dirigent vers Tamanar. Là nous attendait le commandant Latron (cliché gauche). Sur le chemin de Tamanar (par El Guellouli) (cliché droit). - 10 mai 1922
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61-62. Cercle de Ségou. Niger. A proximité de Somonodougou. Grande pêche au "bassama" par les pêcheurs de Ségou. Le filet mobile suspendu aux pirogues et traversant le fleuve est halé vers le barrage fixe. En arrière, une pirogue traîne un filet dérivant chargé de récolter une partie du poisson échappé au filet mobile. - 11 juin 1923
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64. Cercle de Siguiri. Niger. Faraba. Pêche au "bassama". A quelques dizaines de mètres en amont du filet mobile, des filets mobiles plus courts, non lestés, aux mailles plus petites, soutenus d'une part par un grand flotteur en bois, d'autre part par une pirogue suivent le 1er filet, échelonnés de distance en distance et arrêtent une partie des petits poissons passés à travers les mailles du grand filet. - 25 mai 1923
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65. Cercle de Ségou. Niger. A proximité de Somonodougou. Pêche au "Bassama" par les Somonos de Ségou. Le barrage mobile a atteint le barrage fixe. Les bambaras des villages voisins sont autorisés à venir sur les bords pêcher avec leurs petits filets à main triangulaires, les poissons prisonniers. - 11 juin 1923
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12. Cercle de Boffa. Région de Borinéné : camp des pêcheurs Soussous : retour de la pêche au "massaronghi". - 2 mars 1923 (cliché gauche). 23. Cercle Bofa [Boffa] : campement des pêcheurs de Konébomby [île Khonibombé]. Engins de pêche : 1. la "Karaté" à gauche. 2. le "Tétéyèlé" au milieu [sorte de nasse]. 3. "Palancre" à droite. - 2 mars 1923 (cliché droit)
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39. Bords du Niger à Koriomé, cercle de Tombouctou. En haut : "Tala-sourou-kou". En bas : "Tala" Citharinus Thomasi (Pellegrin). - 9 juillet 1923 (cliché gauche). 36. Bords Niger. Cercle Tombouctou (Koriomé). En bas : "Salé" Capitaine. En haut : "Songon" (abonde à hivernage). - Juillet 1923 (cliché droit)
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54. Cercle Siguiri. Bords Niger. Village de Tienbakoro. Engins de pêche montrés par des chefs Somonos. A gauche le "Soran" qui signifie, ce qui pique ; au milieu, "le massaga". - 24 mai 1923 (cliché gauche). 96. Cercle Siguiri (le Niger). Siguiri : pêcheurs à la ligne (non de métier). - 25 mai 1923 (cliché droit)
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55. Cercle de Siguiri. Village de Bougoura. Niger. Pêche "Bassama". Vue d'ensemble : au 1er plan filet fixe en travers du fleuve. Un harponneur. Au 2e plan en amont le filet mobile soutenu en travers du fleuve par des pirogues est halé vers la barrière fixe. - 20 mai 1923 (cliché gauche). 98. Cercle Siguiri (Niger) près du village de Noungounghan. Femmes venant de pêcher dans la mare du pays (fête de la mare) et lavant leurs poissons dans le Niger après les avoir écaillés et vidés. - 20 mai 1923 (cliché droit)
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56. Cercle Siguiri. Dongoura. Niger. Pêche au "Bassama". Le filet soutenu par des pirogues est lentement ramené vers le filet fixe barrant le fleuve et situé en aval. - 20 mai 1923 (cliché gauche). 140. Cercle Siguiri. Dougoura chef-lieu de province. Le secrétaire du chef de province avec son chapelet. En arrière et à droite le chef de province. - 20 mai 1923 (cliché droit)
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60. Cercle de Ségou. Niger. 1 km en aval de Somonodougou. Grande pêche au "bassama" par les pêcheurs de Ségou. La grande poche du barrage fixe vue de face et en regardant l'amont. - 11 juin 1923 (cliché gauche). 62. Cercle de Ségou. Niger. A proximité de Somonodougou. Grande pêche au "bassama" par les pêcheurs de Ségou. Le filet mobile suspendu aux pirogues et traversant le fleuve est halé vers le barrage fixe. En arrière, une pirogue traîne un filet dérivant chargé de récolter une partie du poisson échappé au filet mobile. - 11 juin 1923 (cliché droit)
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63. Cercle Ségou. Niger. A proximité de Somonodougou. Grande pêche au "bassama" par les pêcheurs de Ségou. Les harponneurs en action retirent un poisson de l'eau. - 11 juin 1923 (cliché gauche). 65. Cercle de Ségou. Niger. A proximité de Somonodougou. Pêche au "Bassama" par les Somonos de Ségou. Le barrage mobile a atteint le barrage fixe. Les bambaras des villages voisins sont autorisés à venir sur les bords pêcher avec leurs petits filets à main triangulaires, les poissons prisonniers. - 11 juin 1923 (cliché droit)
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92. Cercle Mopti (rive du Bani). Campement Bozos de Kombadiama. Les cases. Grand filet triangulaire (Cougni), "Sognié" en Bambara, "Gangan" en Bozo. - 22 juin 1923 (cliché gauche). [Cercle Mopti (rive du Bani). Campement Bozos de Kombadiama. Les cases. Deux petits filets triangulaires. - 22 juin 1923] (cliché droit)
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95. Cercle Ségou. Village de Fanchon. Les nasses suspendues dans les arbres durant les basses eaux. - 10 juin 1923 (cliché gauche). 59. Cercle de Ségou. Niger. 1 km en aval de Somonodougou. Grande pêche au bassama par les pêcheurs de Ségou. Le barrage fixe et sa grande poche vue de profil. - 11 juin 1923 (cliché droit)
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98 bis. Guinée française. Village de Nouhounga (rives du Niger : cercle de Siguiri). Femmes malainquaises faisant fumer le poisson qu'elles viennent de capturer dans une mare. - 21 mai 1923 (cliché gauche). 143. Cercle Siguiri. Village de Noungounghan : femmes indigènes puisant de l'eau dans un puits. - 21 mai 1923 (cliché droit)
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100. Cercle Bamako (Niger). Campement des pêcheurs Dambala. Fabrication du poisson fumé et du poisson séché. - 27 mai 1923 (cliché gauche). 47. Cercle Bamako. Bords du Niger. Campement des pêcheurs de Dambala. Fabrication des nattes destinées à recouvrir les cases. A droite poisson séchant au soleil. - 27 mai 1923 (cliché droit)
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101. Cercle Niafunké (Niger). Camp de Somonos venant de Kokrymadougou [Madougou] (cercle de Ségou). Préparation du poisson sec. Ouvert et putréfié, il est placé sur le sol sur un peu de paille au soleil. - 5 juillet 1923 (cliché gauche). 97. Cercle Niafunké (Niger). Village de Korongoyé-Beri. Ligne "Dabour" des Somonos du pays. - 6 juillet 1923 (cliché droit)
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130. Cercle de Conakry. Retour des îles de Los [Loos] à Conakry en baleinière. - 12 mars 1923 (cliché gauche). 3. Cercle de Conakry. Ile de Cassa [Kassa] : campement de Soro. Groupe de pêcheurs à la senne du village de Mangué : le chef Koniba Diara, un malinquais [Malinké]. - 12 mars 1923 (cliché droit)
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170. Sur le Niger entre Ségou et Nyamina. Le retour !... Remorqués par "le Bormier" ; à droite le chaland ménagerie avec Sultan ; à gauche le chaland personnel ; au centre, Baptiste le pélican et son boy Afou. Derrière du poisson salé destiné à Baptiste pour les jours de disette. - 31 juillet 1923 (cliché gauche). [Sur le Niger entre Tombouctou et Niafunké. L'intérieur de mon chaland : Jean Thomas assis à sa table. - 15 juillet 1923] (cliché droit)
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17. Ghardaïa : un des nombreux puits (hassi) creusés dans la région par les M'Zabites et grâce auxquels ils ont vaincu l'aridité du désert où les persécutions religieuses les déterminèrent à se retirer. Durant des heures et des heures, ânes ou dromadaires en retirent les outres remplies. - entre le 23 décembre 1924 et le 3 janvier 1925
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18. Une pause au bordj de Mouïat el Kaïd. Le moghazni qui a été mis à notre disposition par l'autorité militaire montre à Pierrot [l'enfant Pierre Thomas] le fonctionnement du mousqueton Lebel. Auprès du puits, nos dromadaires font leur provision d'eau. Il est midi trente, environ : malgré l'hiver, le soleil est brûlant.
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28. Une partie de la palmeraie d'El Oued. Les dattiers, unique richesse du pays sont groupés dans des cuvettes creusées par la main de l'homme. L'arbre, ainsi rapproché de la couche aquifère, puise directement, aux moyens de ses racines, l'eau nécessaire à son existence. Des jardins sont entretenus dans ces plantations.
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40. Au c?ur de l'Aurès : Menaa, "la perle" et la capitale de cette région. Ici se termine une route pittoresque et des moins fréquentées. Seuls, de braves et rudes Berbères poussant leur bourricot y cheminent. C'est un pays retiré du monde, qu'aucun service de transport n'a encore dépoétisé. (10 Janvier)
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2. Cruauté humaine !... Jusqu'à El Goléa, nous rencontrerons de nombreux troupeaux de gracieuses gazelles. Mais, si nous avions une excuse - recueillir pour le Museum des parasites intestinaux - pour frapper mortellement une de ces bêtes inoffensives, nous nous garderons de recommencer pareil exploit. A proximité de Berriane (13 juin) [1926].
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7. On arrondit, en dos d'âne, les dunes aux versants trop à pic. A la pelle, on taille verticalement et horizontalement les flancs le long desquels il va falloir passer. On pose de gros blocs pour empêcher le sable de couler. Sur le chemin ainsi pratiqué, on place les planches, on déroule les toiles métalliques, on répand du drinn à profusion.
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14. A 14h30, après "la traversée de l'Enfer", selon l'expression des indigènes, nous arrivons au Paradis Terrestre d'El Goléa et faisons halte sur la place du général Laperrine. Une population de noirs, d'arabes, petits et grands, nous accueille avec enthousiasme. Le père d'Abaza nous reçoit à bras ouverts et les officiers du poste nous témoignent leur grande cordialité. Aucun télégramme n'est parvenu pour annoncer notre arrivée. Nous pouvons donc nous estimer heureux de ne pas être demeurés en panne. A ma gauche, le docteur Destang. A la gauche du Docteur, le lieutenant Soymié qui remplace actuellement le chef de poste. - 18 juin 1926.
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21. Après la visite des jardins de Mr Mohamed Abaza, visite qui me laisse émerveillé, nous sommes invités à prendre le thé à la menthe sous une ravissante tonnelle. Le tapis aux vives couleurs qui revêt la table est chargé de coupes remplies de dattes, d'amandes, d'arachides, d'oranges etc. Les tourterelles roucoulent et se répondent de toutes parts. A gauche, Abaza et son père. - 19 juin [1926].
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24. A quelques centaines de mètres à l'ouest d'El Goléa, s'étale une nappe d'eau limpide. C'est le lac de Bel Aïd [Beni Belaïd]. Il a été formé par le 1er puits artésien, creusé dans une dépression. On aperçoit, d'ailleurs, dans le fond et à gauche de notre photographie, les eaux jaillissantes et cristallines de ce puits. - 20 juin [1926].
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29. Au bas de la falaise où s'élève le Ksar, la fête débute, de bon matin, par des prières. Au pied d'un long mur d'une blancheur éclatante (le mur de prières), les indigènes sont prosternés, face à la Mecque. Au milieu, s'élève une petite loge (mihrab) aux murs épais, au sommet pointu. De là, l'Imam qui remplace le grand Marabout, dirige la prière. - 21 juin [1926].
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34. Et sur le sable, près d'une guémira dont le sommet émerge des dunes, nous nous coucherons pour dormir. La lumière de nos phares nous a permis de fixer, par une photographie, le souvenir de cette nuit au désert. Au 1er plan, se silhouettent le capot, une roue, l'aile et le phare droits. - 23 juin [1926].
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35. Iles Kerkennah. Un indigène, muni d'une sorte de long battoir, frappe les minces tiges d'alfa pour les rendre plus souples encore. A gauche, un jeune garçon les tresse par un mouvement spécial de ses mains. A droite, un autre enroule les cordages destinés à l'exportation. Les pêcheurs utilisent en outre, l'alfa pour la fabrication des filets.
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95. Douz. Le Khalife des Mérazigues Si Belgacem Ben Rached âgé de 80 ans. Très dévoué à la cause française, il a réussi, pendant la guerre à maintenir l'ordre parmi ses administrés et à les empêcher d'entrer en dissidence. Sur son burnous rouge, sont attachées la croix de la Légion d'Honneur, la croix de guerre et celle de commandeur du Nichan, les médailles militaire et coloniale.
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El Hamma. Dans la paisible palmeraie de El Hamma, aux environs de Gabès, coule, dans des canalisations profondes, une eau chaude aux propriétés radio-actives. Elle sourd à une température de 47°. Les indigènes et quelques Européens l'utilisent dans le traitement des rhumatismes, des plaies et des affections cutanées.
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