L'histoire industrielle de la famille Azum commence au milieu du XIXe siècle avec la création d'une filature de laine sur la commune d'Anères (Hautes-Pyrénées). Jean Cyprien Azum (1896-1962) naît en Argentine où il passe vraisemblablement sa jeunesse. Il revient vivre en France au tournant des années vingt, d'abord à Marseille pour ensuite s'installer à Montréjeau. En 1919, une "Société anonyme pyrénéenne de bonneterie" est créée avec 15 autres associés. Il achète en 1926 et 1931 des terrains route de Saint-Laurent-de-Neste afin de créer une entreprise spécialisée dans la bonneterie. Les actes de la société sont déposés au tribunal de commerce de Saint-Gaudens le 1er avril 1929. En 1940, il rachète les parts de ses associés et l'entreprise devient strictement familiale. Il semble qu'il y ait eu dès l'origine une succursale à Marseille, rue de l'Académie, ainsi qu'un dépôt à Toulouse, rue des Paradoux et un autre à Pau. En 1945, l'entreprise prend la forme d'une S.A.R.L. En 1953, le siège social de l'entreprise est transféré à Courbevoie, Montréjeau devenant alors une succursale.

La fille de Jean Azum, Christiane et son gendre Pierre Agasse, tous deux médecins, sont associés à la gestion de l'entreprise. De par leur formation, ces derniers vont mettre au point des sous-vêtements de santé. Ils reprennent les rênes de la société à la mort de Jean Azum, en 1962 : Christiane comme gérante non salariée, Pierre comme directeur commercial. Des locaux sont acquis à Nanterre, rue d'Arras, en 1964 mais composés uniquement de hangars et de bureaux. En 1978, seules trois personnes y travaillent. La société semble productive dans les années soixante et soixante-dix avec la création des marques "Montroyal" pour la fabrication et "Pyrémaille" pour le négoce. Ces deux activités se répartissent respectivement à 43% et 57% en 1978.

Au début des années quatre-vingt, elle est rachetée par une société de holding qui devient actionnaire majoritaire.

Nanterre (commune ; Hauts-de-Seine, France)

Confection et vente d'articles de bonneterie et plus largement de textile.

Il existe des occurrences du Comptoir Pyrénéen de Bonneterie dans le fonds du Tribunal de commerce de Saint-Gaudens.