En bois (chêne) polychrome, environ 1 m. Cette statue est connue localement sous le vocable de Nostro Damette. La statue fait l'objet d'une vénération populaire : le pied droit de l'enfant à été raboté conciencieusement pour en tirer des allumettes censées protéger les soldats partant à la guerre. La statue semble avoir été sculptée dans un seul morceau de bois ; l'arrière est plat, grossièrement taillé, la tête est penchée vers l'avant. La Vierge porte une robe blanche à encolure ronde bordée d'or, une ceinture dorée munie d'une boucle, un manteau bleu bordé d'un galon d'or et retenu sur la poitrine par un fermail doré en losange. Elle porte l'Enfant sur le bras gauche, au pris d'un léger déhanchement ; le bras droit est plié, la main ouverte comme pour tenir un objet : bouquet, fleurs, sceptre ? La positon du manteau couvrant les seules épaules puis tombant en plis souples, le très léger contraspoto, le traitement des draperies semblent inspirés par les sculptures parisiennes du début du XIVème siècle. Le visage et la coiffure évoquent plutôt le XVIIème siècle. L'Enfant la jambe gauche repliée sur la droite, se tient de face ; il porte une tunique blanche bordée d'or à l'encolure et tient dans ses mains un oiseau par les ailes. Le nez a été attaqué par les vers. La tradition locale veut qu'elle provienne de la chapelle du château. Un inventaire des meubles et effets délaissés par Messire André Philippe de Forest de Fonbeauzard réalisé le 16 juillet 1715 (Archives du château) ne mentionne pas la statue, bien que décrivant le contenue de la chapelle. L'oratoire figure sur le plan cadastral de 1815; il est probable qu'il est été construit par Joseph de Malaret, proriétaire du château à la fin du XVIIIème siècle à 1846, date de sa mort. La partie inférieure de la statue à été détérioré par le feu et par les ravages des insectes ; plusieurs éclats à l'arête des plis laissent voir le bois brut ; socle cassé. La polychromie, très écaillée semble avoir été retouchée plusieurs fois