Nicole Boirel effectue ses études en internat au lycée Saint-Sernin. Proche de ses grands-parents durant cette période (1946-1953), elle va régulièrement chez eux (ce sont ses "correspondants" pour le lycée).

Son grand-père a travaillé toute sa vie pour les éditions Labouche, il est récompensé par des médailles du travail. Il avait emmené Nicole visiter l'imprimerie et parlait de "Monsieur Lucien" (son employeur, Lucien Labouche). Il se déplaçait très souvent en train pour son travail. Il a exercé également son métier de photographe en tant qu'indépendant.

Il a eu, semble-t-il, un autre employeur à Lyon (pour un travail de commercial).

Nicole évoque la personnalité de ce grand-père : "un homme de l'extérieur, qui aimait passer du temps dans son jardin", "un artiste, bohême, fantaisiste".

Nicole se rappelle la petite pièce noire qui tenait lieu d'atelier de photographie dans l'appartement de la rue des Fleurs.

La vie d'Henri Jansou était rythmée par ses déplacements en train, il avait ses hôtels préférés. Nicole évoque un séjour à Font-Romeu avec son grand-père et sa soeur, alors qu'elle avait une vingtaine d'années. Le grand-père les avait emmenées dans l'hôtel, où il avait ses habitudes.

Nicole a vu dans le grenier de la maison les skis en bois du grand-père, dont il se servait quand il allait prendre des photographies dans les Pyrénées.

A Toulouse, Henri Jansou a toujours aimé se déplacer en vélo, jusqu'à un âge avancé (80 ans).

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