Notice descriptive

Faculté des sciences. - Droits de scolarité ; examens, diplômes : registres.

(1897/1965)  

  • Contexte
  • Modalités d'entrées

    Versement

  • Dates d'entrée
    29 septembre 2015

  • Contenu
  • Présentation du contenu

    La faculté des sciences a été fondée en 1810 et occupait de vieux bâtiments de la rue Lakanal à Toulouse. En 1887, elle a été transférée dans des locaux neufs des allées Saint-Michel, près du jardin des plantes. La faculté était alors un centre scientifique destiné à préparer pour l’enseignement secondaire des sciences un petit nombre de jeunes gens, tous candidats à l’une des licences ou à l’agrégation. Des changements importants se sont produits dans la vie de la faculté et élargi son champ d’activité : création d’un enseignement préparatoire aux études médicales et orientation de l’enseignement supérieur scientifique vers les sciences appliquées.

    En 1891, au moment de l’organisation de la faculté mixte de médecine et de pharmacie de Toulouse, le ministère de l’Instruction publique décida que les enseignements de physique, chimie et histoire naturelle destinés aux étudiants de première année seraient donnés à la faculté des sciences. Depuis 1894, tous les étudiants en médecine doivent, pour s’inscrire, produire un certificat de sciences physiques, chimiques et naturelles, dit certificat PCN. L’accroissement du nombre des étudiants a alors été notable : de 40 en 1894-1895, il s’élevait à 168 en 1905-1906. L’université a été contrainte de construire une annexe à côté du bâtiment principal de la faculté pour les services de physique, botanique et botanique agricole, permettant ainsi de faire face aux nouveaux besoins.

    L’idée d’orienter les facultés vers l’enseignement des sciences appliquées, découlait de la conception du progrès social basé sur la science. Les ressources intellectuelles que procurent les nombreux enseignements groupés dans une faculté peuvent être mieux utilisées que pour préparer quelques licenciés et inculquer une culture générale aux futurs étudiants en médecine. Ces ressources peuvent s’adapter à l’instruction de jeunes gens vers l’agriculture ou l’industrie. Les étapes successives de ce développement sont la création au fil des ans d’instituts rattachés à la faculté des sciences, dont les enseignements reflètent une société en évolution : 1888, création d’un cours public de chimie agricole professé par M. Sabatier ; 1889, création d’un cours de chimie agricole et industrielle ; 1892 à 1893, création d’une station agronomique annexée à la faculté ; 1894, création d’une station d’essais de semences et de pathologie végétale ; 1898, création d’une chaire magistrale de botanique agricole ; 1901, création d’une station de pisciculture et d’hydrobiologie ; 1909, création d’un institut agricole.

    La chimie appliquée était enseignée régulièrement dès 1889, et depuis 1896, date de la création des certificats d’études supérieures donnant à la licence ès-sciences, la faculté délivre un certificat de chimie appliquée. En 1906, l’université a créé un diplôme d’ingénieur chimiste, et la conséquence de cette création a été l’organisation d’un institut de chimie à la faculté des sciences dès cette année-là.

    Depuis 1896-1897, la faculté délivre un certificat d’études supérieures de physique appliquée. L’orientation vers l’électricité industrielle ne s’affirme qu’en 1902-1903. Cet enseignement a abouti à la création d’un institut électrotechnique en 1907, sur le boulevard Riquet à Toulouse. Les étudiants français et étrangers ont afflué si nombreux que l’addition de locaux neufs s’est imposée comme nécessaire.

    Un institut de mécanique des fluides viendra compléter les formations dispensées par la faculté des sciences à partir de 1910.

    À la fin des années 1950, Émile Durand, doyen de la faculté des sciences de Toulouse, lance l’idée de la création d’un campus, à l’américaine, pour héberger la faculté des sciences ; à la même époque, il est décidé de créer à Toulouse un institut national des sciences appliquées rattaché à la faculté des sciences. L’INSA de Toulouse est ouvert en 1962 dans le quartier de Rangueil. Dans les années qui suivent, de nombreux enseignements de la faculté des sciences sont transférés dans des locaux des allées Jules-Guesde à Toulouse, vers les nouvelles installations, grands amphithéâtres et nombreuses salles de cours. Il devient aussi possible de créer des bureaux pour les enseignants et des laboratoires de recherche.

    En même temps que le campus de la faculté des sciences se constitue ce que l’on nomme le complexe scientifique de Rangueil, dans lequel s’installent des écoles comme l’École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace (« Supaéro » puis ISAE) ou l’ENAC, mais aussi des laboratoires de recherche, comme le LAAS, ou le CESR (IRAP).

    En 1969, à la suite de la loi Faure sur l'orientation de l'enseignement supérieur, l’université Toulouse III – Paul Sabatier, héritière directe de l’ancienne université de Toulouse fondée en 1229, est née officiellement de la fusion des facultés de médecine, de pharmacie et des sciences.

    Le versement 7862 W

    Le versement est composé de 134 registres issus de l’activité de la faculté des sciences de Toulouse entre 1897 et 1965. Ces registres ont fait l’objet d’un versement aux Archives départementales à l’occasion de la présence d’une stagiaire à l’université Paul Sabatier en 2015.

    La première partie du versement comprend 23 registres relatifs aux droits de scolarité dont devaient s’acquitter les étudiants lors de leur inscription à la faculté. Ils sont classés chronologiquement de 1903 à 1962.

    La deuxième partie du versement est relative à l’enseignement dispensé aux étudiants et aux examens qu’ils ont passés entre 1897 et 1965.

    • Les procès-verbaux d’examens concernent le certificat d’études supérieures dans diverses spécialités scientifiques telles que la botanique, la minéralogie ou l’astronomie (articles 24 à 63). On remarque la présence de bulletins de notes individuels des étudiants candidats au certificat d’études supérieures en sciences physiques, chimiques et naturelles, entre 1905 et 1924. On trouve également des procès-verbaux d’autres diplômes dans différentes spécialités : brevet et ingénieur en électricité (articles 64 à 71), ingénieur chimiste et électrochimiste (articles 72 à 82), diplôme en sciences physiques et naturelles (article 83), diplôme de l’institut agricole (article 84), diplôme d’hydrobiologie et pisciculture (article 85).

    • Les relevés de notes obtenues aux examens par les étudiants (articles 86 à 130) se présentent sous la forme de listes nominatives alphabétiques classées par spécialité et par année. Ces registres sont classés chronologiquement de 1897 à 1965.

    La dernière partie du versement concerne l’enregistrement des diplômes remis aux étudiants à la fin de leurs examens. Quatre registres de remise de diplômes couvrent la période 1908 à 1939, 1942 à 1951, 1965

  • Tris et éliminations

    classé définitivement


  • Indexation
  • Sujets
    / sciences physiques / université
  • Type de documents
    diplôme / Documents écrits

  • Conditions d'accès et d'utilisation
  • Modalités d'accès

    bordereau de versement communicable, disponible au chrono et en accès libre en salle de lecture

  • Autres instruments de recherche
    FRAD031_7862W

  • Contrôle de la description
  • Rédacteur

  • Date de création :
    27/07/2016
  • Dernière mise à jour :
    02/07/2020 13:50:36
  • Règles de description

    Norme ISAD(G) du Conseil international des Archives, 2è édition, 2000

    Suivant les recommandations de l'instruction DITN/RES/2005/005 du 13 juin 2005 sur la normalisation de la description archivistique et l'ouvrage Les Instruments de la recherche dans les archives de Christine Nougaret et Bruno Galland (1999), adaptées au contexte des Archives départementales de la Haute-Garonne.

Pour aller plus loin

L'inventaire :

7862 W

Le formulaire de recherche :

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