A l'âge de 21 ans, Jean-Louis Trochain est licencié ès Sciences de l'Université de Toulouse et reste attaché à la faculté des Sciences de cette Université jusqu'en 1929. Il est ensuite nommé assistant au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, auprès du professeur Auguste Chevalier de Paris. Il marque sa préférence pour la botanique africaine, et choisit cette spécialité pour sa thèse de doctorat.

Il se rend plusieurs fois au Sénégal, dès 1930, afin de rassembler les matériaux destinés à son travail. Sa thèse, soutenue en 1941, est la première étude de phytosociologie consacrée à l'Afrique intertropicale. Il est le premier à s'intéresser aux valeurs des radiations solaires dans les différentes strates des groupements végétaux. Il étudie les propriétés mécaniques, physiques et chimiques des substrats et met au point une représentation graphique trilinéaire qui permet d'apprécier les caractéristiques du sol concerné.

Il figure également parmi les premiers à pratiquer la photographie aérienne. Familier de l'aviation en sa qualité d'officier observateur de réserve, c'est dès son premier voyage au Sénégal, qu'il inaugure la découverte aérienne du monde végétal.

De Paris, il est dirigé en 1941 vers Toulouse et, en 1943, il est nommé maître de Conférences puis professeur de Botanique tropicale à la Faculté des Sciences de Montpellier. Il exerce cette charge de cours jusqu'en 1961.

Pendant ce temps, il assume d'importantes fonctions en Afrique tropicale. En 1947, l'Office de Recherche Scientifique et Technique Outre-Mer (ORSTOM) le charge, de créer et diriger l'Institut d'Etudes centrafricaines à Brazzaville, fonction qu'il exerce de 1947 à 1961.

Il est nommé professeur de Botanique tropicale, de Botanique et Biogéographie à l'Université de Toulouse en 1961. Il succède à son maître et ami Henri Gaussen, comme Professeur et Directeur du Laboratoire de botanique et biogéographie de 1961 à 1974.

En plus des cours de géographie botanique et de ceux de botanique tropicale, il enseigne l'écologie et l'agro-systématique des plantes tropicales et de leurs produits. Il a publié 158 études principalement sur la botanique tropicale mais aussi sur l'écologie, sur l'environnement de la région toulousaine. Son ouvrage sur la phyto-écologie des principaux types de végétations intertropicaux constitue le couronnement de son oeuvre et ne sortira qu'après son décès, en 1977.

Professeur de botanique tropicale

Directeur

Professeur de Botanique tropicale, de Botanique et Biogéographie

Professeur, directeur