Né à Niort le 9 février 1922, Jean Ribière déménage par la suite avec ses parents à Perpignan, où ces derniers viennent exploiter une concession de dégustation de café. Il débute sa carrière au service photographique de l’Indépendant des Pyrénées-Orientales en 1940. En 1944, il épouse Micheline, journaliste elle aussi. Après la guerre, le couple crée sa propre agence de presse “Jean et Micheline Ribière” pour diffuser sa production : Jean élabore les photographies, Micheline les textes.

Jean Ribière fait partie de l’Association Nationale des Journalistes Reporter Photographes et Cinéastes (ANJRPC), dont il a été le vice-président. Excellent photographe, il consacre une partie de sa vie à la défense des droits d’auteur des photographes de presse.

Il décède le 3 août 1989 d’un cancer, à Toulouges, à l’âge de 67 ans. Son épouse, Micheline Ribière, ainsi que sa fille, Hélène Tabès, reprennent la gestion du fonds.

Jean Ribière était un journaliste, reporter photographe indépendant. L'agence Jean et Micheline Ribière assure des reportages pour une centaine de publications françaises et étrangères. Elle dispose de documents uniques sur la France durant l’occupation, puis la Libération. Ces deux journalistes couvrent également les grands procès d’assises pour le journal L’Aurore, dans les années 1950-1960. En 1980, 120 000 reportages et documents sont en leur possession, triés et classés par thèmes.