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Edouard Auguste Saint-Hilaire

  • Identification

  • Type d'entité :
    Personne
  • Forme autorisée du nom :
    Edouard Auguste Saint-Hilaire

  • Description

  • Début d'existence :
    1905
  • Fin d'existence :
    1934

  • Histoire :

    Né le 26 juillet 1883 à Caudesaygues, dans la commune d’Espinas (Tarn-et-Garonne), dernier des 5 enfants de Jean Saint-Hilaire (né le 18 mars 1841 à Ginouillac, Lot, mort avant 1919) et de Marie Cambon (1844-1920), Auguste Saint-Hilaire se marie le 29 avril 1909 à Toulouse avec Maria-del-Carmen Felin, dont il divorce le 14 novembre 1911, puis le 17 mai 1934 à Toulouse avec Aimée-Anna-Jeanne Scala (1888-1967). Il décède le 31 janvier 1936 à Toulouse d’une lésion cardiaque séquelle d’une blessure de guerre, laissant une fille posthume, Juliette, née le 7 mars 1936, décédée sans enfant à Toulouse le 2 octobre 2002.

    Bon dessinateur, Auguste Saint-Hilaire a travaillé à la fin de la Grande Guerre et jusqu’en 1919 au service des expropriations du chemin de fer transpyrénéen, puis à la chefferie du Génie de Toulouse. Il se mit ensuite à son compte comme entrepreneur. Les papiers qui ont été conservées de son activité donnent l’impression d’un personnage assez revendicatif, aigri par son éviction de l’Administration, toujours prompt à dénoncer les « abus » et défendre ses droits.

    Bon chanteur et surtout poète, il restera à la postérité comme rédacteur en chef du Mercure méridional, éphémère revue « littéraire, artistique, historique, industrielle, archéologique illustrée paraissant le 20 de chaque mois » à Foix puis à Toulouse. Mme Lecoeuvre conserve un volume relié de cette revue, qu’elle a souhaité garder mais dont elle a accepté la numérisation.

    C’est Irénée Maury, résidant l’été à Ganac, près Foix, qui propose par lettre du 14 novembre 1910 à Auguste Saint-Hilaire de s’occuper de la revue qu’il projette. Sa lettre est sur papier à en-tête du « Collège héraldique de France – Archives de la noblesse… Cabinet fondé en 1841… Correspondants à l’étranger et succursales en province » : « Ayant appris que vous aimiez la littérature et exerciez le professorat, j’ai l’honneur de vous prier de me faire connaître s’il vous serait possible de devenir rédacteur en chef d’une revue littéraire paraissant tous les mois. Et voici notre but : l’Ariège ne possède que des journaux hebdomadaires et politiques. Pas de revues scientifiques, historiques, archéologiques. Il faudrait combler cette lacune par la création d’une revue littéraire, archéologique, historique, scientifique, etc. On ajouterait même une page pour les études de spiritisme, etc. etc. Comme l’impression d’une revue coûte extrêmement cher, d’autant plus que celle-ci aura de 16 à 32 pages avec gravures hors-texte, j’ai pu m’entendre avec un grand imprimeur, lequel se charge de l’impression et gérance de la revue à condition de lui procurer 100 abonnements. » La lettre suivante du 13 décembre nous apprend l’acceptation d’Auguste Saint-Hilaire et nous fournit le nom de cet imprimeur qui restera dans l’ombre (la revue porte « Imprimerie spéciale du Mercure méridional ») : il s’agit de M. Delaye, imprimeur à Pamiers.

    La revue (Le Mercure méridional. Revue littéraire, artistique, historique, industrielle, archéologique illustrée paraissant le 20 de chaque mois. Rédacteur en chef : Auguste Saint-Hilaire ; administrateur : Irénée Maury) aura 11 numéros de 32 pages, du décembre 1910 au 20 octobre 1911. L’abonnement annuel est de 8 Francs et le numéro est vendu 75 centimes. Son siège est d’abord rue de la Préfecture, maison Caccia, à Foix, puis (l’adresse est corrigée à la main sur le numéro du 20 mars 1911, puis imprimée à partir du numéro du 20 avril) 11 rue des Fleurs à Toulouse. Le numéro du 20 avril indique en 2e de couverture : « Des circonstances indépendantes de la volonté des fondateurs du Mercure méridional les ont forcés de transporter à Toulouse, 11 rue des Fleurs, le siège de l’administration et de la rédaction. Bien que désormais le siège social de la revue soit à Toulouse, nous continuerons de nous occuper tout spécialement du département de l’Ariège, nous ajoutons : de tout ce qui peut intéresser les enfants de l’Ariège. » La revue a dû s’interrompre pour des raisons financières, Irénée Maury ne payant plus l’imprimeur, comme celui-ci l’apprend à Auguste Saint-Hilaire : « Ce que je redoutais arrive : M. Maury ne tient pas ses engagements… » (lettre du 18 juillet 1911). Les lettres suivantes font allusion à des poursuites contre celui-ci devant le tribunal de Pamiers.

    Au total, le Mercure méridional consiste en un volume de 32 pages (le fascicule intitulé 1ère année, de décembre 1910) et de 320 pages (les 10 fascicules de 1911).


  • Fonctions et activités :
    Culture, jeunesse et sports

  • Ressources documentaires

  • Ressource 1
    Edouard Auguste Saint-Hilaire

  • Contrôle de la description

  • Code d'identification de la notice :
    FRAD031_P_1315

  • Service responsable de la description :
    FRAD031 - Haute-Garonne. Archives départementales.
  • Elément wikidata du service
    Q2860486
  • Code NaaN du service
    44805

  • Règles et conventions de la description :
    Norme ISAAR(CPF) du CIA, 2e édition, 1996.

  • Historique de la notice :
    created - 15/12/2022 - REGAGNON Nathalie
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