De l’école des métiers d’autrefois, au lycée général et technologique et au lycée professionnel des métiers des travaux publics et du bâtiment d’aujourd’hui, la cité scolaire Paul Mathou à Gourdan-Polignan a connu bien des mutations au fil du temps.

Tout débute par la construction d'une chapelle, dédiée à la Vierge Noire. Puis, sur les lieux, les cordeliers de Valcabrère établirent un petit couvent. En 1820, on songea à édifier un séminaire. En 1822, un petit séminaire fut créé par l'archevêché de Toulouse : bâtiment central avec étages et ses ailes, complété par la cour du cloître, au nord. En 1866, le maréchal Foch, dont le père était percepteur à Valentine, fit dans ces murs une partie de ses études.

De 1871 à 1878, 350 élèves y étaient accueillis. Lorsque fut prononcé la séparation de l'Etat et des Eglises en 1905, 75 élèves seulement fréquentaient l'établissement. Ils partirent ailleurs faire leurs études. En 1908, les religieux s'installèrent de l'autre côté de l'avenue de Luchon.

Durant la première guerre mondiale, s'installait dans l'ancien petit séminaire, un hôpital complémentaire pour les troupes coloniales.

En octobre 1922, l'école des métiers d'artisanat rural ouvrit ses portes.

En 1941, l'école devenait collège d'artisanat rural. Durant la seconde guerre, les allemands occupèrent l'école où s'étaient installés 200 hommes et 60 chevaux.

A la rentrée de 1944, une section des compagnons de France est venue s'installer. Les métiers enseignés étaient : la cordonnerie, la bourrellerie, la menuiserie et la mécanique générale.

En octobre 1950, le collège fut nationalisé.

A la rentrée de septembre 1963, le collège devenait lycée général technologique et professionnel de Gourdan-Polignan.

En septembre 2001, le conseil régional donnait le nom de Paul-Mathou au lycée, nom d’un ancien élève de l’école pratique d’industrie et d’artisanat rural et combattant de la Résistance, membre des Corps francs de Libération, exécuté par les forces de l’Occupation en 1944.

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