Guerre 1939 - 1945

Fils d'un archiviste paléographe, Philippe Join-Lambert naît à Paris le 5 février 1910. Ancien élève de l'École polytechnique, ce militaire de carrière depuis octobre 1932, officier dans la cavalerie blindée, participe aux combats de mai juin 1940. Placé en congé d'armistice, il enseigne pendant l'année scolaire 1940-1941 à l'École des Roches de Verneuil-sur-Avre (Eure) repliée à Maslacq (Basses-Pyrénées).

À partir de février 1941, et jusqu'en 1944, il est nommé délégué régional du Secrétariat général à la Jeunesse, d'abord à Pau. D'après le Bulletin hebdomadaire : Informations générales, la délégation régionale de Gascogne est supprimée le 25 septembre 1942. Elle devient effective au 1er octobre 1942. Le centre régional de Pau est alors transféré à Toulouse. Philippe Join-Lambert reste le délégué régional de la délégation régionale de la Jeunesse du Haut-Languedoc et Gascogne dont le siège se trouve au n°4 rue Belfort à Toulouse.

Simultanément, en janvier 1944, Philippe Join-Lambert intègre l'état-major du colonel de Bermond au sein de l'Organisation de la résistance armée (ORA).

À la Libération en août 1944, le colonel de Bermond prend le commandement de la 17e région militaire à Toulouse. Philippe Join-Lambert est nommé chef du 1er bureau et chargé de la mise en place de la justice militaire tandis que le colonel Roques est nommé commissaire du gouvernement près le tribunal militaire de Toulouse. Il quitte l'état-major régional à la fin du mois de septembre 1944 et réintègre l'armée au sein de l'état-major à Paris. Il démissionne en 1946.

Ressort région de Toulouse :

Haute-Garonne

Ariège

Gers

Tarn

Tarn-et-Garonne

Lot-et-Garonne

Lot

et à titre temporaire :

Hautes-Pyrénées

Basses-Pyrénées

Principales missions du délégué régional pour le Haut-Languedoc et la Gascogne

Diffusion des directives reçues du SGJ et adaptation au milieu

Élaboration de la politique des maisons de Jeunes

Recensement des organismes existants sous le nom de maisons des Jeunes dans la région

Détermination des organismes voués à disparaître ou à subsister

Attribution d'un statut administratif provisoire aux maisons des Jeunes

Contrôle des budgets et des dépenses

Apport d’aide financière

Agrément des associations gestionnaires

Nomination de personnel expérimenté

Ouverture à Toulouse d'un Centre régional de la Jeunesse, centre ressource pour les institutions de jeunesse tout spécialement pour les maisons des Jeunes

Création de l’École régionale des cadres d'Uzos

Fonctions des maisons de Jeunes

Gestion des loisirs

Initiation technique, préapprentissage

Formation

Fonctions du Centre régional de la Jeunesse

Renseignements et orientation au sein d’un Office spécifique

Création du syndicat d'initiative

Aide aux prisonniers et aux travailleurs en Allemagne

Mise en place d’ateliers d'activités

Organisation d’activités de plein air

Proposition de cinéma Jeunesse

Les « Équipes nationales » (EN), à l’origine simple service technique, se voient conférer un caractère officiel au sein du Commissariat général à la Jeunesse par la circulaire 516 D du Service interministériel de protection contre les évènements de la guerre (SIPEG). Elles adoptent la devise, « Unis pour combattre ».

Fonctions des EN

Auxiliaires de la Défense passive

Secours aux sinistrés

Assistance aux vieillards

Aide aux mères

Formation d’amicales

Mise en place d’un service médico-social

Loi du 15 juillet 1940, création du Secrétariat général de la Jeunesse (SGJ) au sein du ministère de la Famille et de la Jeunesse

Loi du 6 septembre 1940, rattachement du SGJ au secrétariat d’État à l’Instruction publique et à la Jeunesse

Loi du 1er novembre 1940, rattachement du secrétariat d’État à l’Instruction publique et à la Jeunesse à la présidence du Conseil

Loi du 8 janvier 1941, consécration du rattachement du SGJ à la présidence du Conseil

Loi du 31 décembre 1943, suppression du SGJ et création du Commissariat général à la Jeunesse (CGJ)

Ordonnance du 14 mars 1944 concernant l’exercice des pouvoirs civils et militaires sur le territoire métropolitain au cours de la Libération

Organigramme de la Délégation régionale du secrétariat général à la jeunesse (SGJ)

Délégué régional : M. Philippe Join-Lambert.

Commissaire régional chef du Service du travail des Jeunes (1943), nouvelle dénomination du Commissariat au chômage des Jeunes ou Commissariat au Travail des Jeunes : M. Velter

Formation technique des jeunes : M. Jean-Paul Renaud, délégué régional adjoint.

Culture et loisirs, maisons des Jeunes : M. Jean- Pierre Croué (fin 1942, début 1943).

Gestion du personnel : M. René Valode.

Administration et finances : M. Lavigne.

Secteur féminin : Mme Paule de Lassus et 2 adjointes.

Délégations départementales

Haute-Garonne : délégués M. Tranchant, puis M. Gazats

Lot : délégué M. Jacquot

À Toulouse, le siège du Service des maisons des Jeunes est situé à la même adresse que le Centre Régional de la Jeunesse (CRJ). Cela peut expliquer le maintien de ce dernier avec un fonctionnement autonome après le 1er janvier 1943, alors que les centres régionaux de Jeunesse sont officiellement supprimés. Le CRJ est géré à Toulouse par l'Association départementale des maisons des Jeunes dont le président est Max de Courrèges.

Organigramme administratif du Service des maisons des Jeunes

Direction assurée par le délégué régional adjoint, Jean-Pierre Croué, directeur également du CRJ

Service matériel : M. Olivier de Courrèges remplacé à compter du 1er janvier 1943 par M. Higo

Service administratif : M. Pierre Paquet à partir de novembre 1942

Bureau de la documentation : M. Christian Caradec

Secrétaire : Mlle Bornecque

Sténo-dactylo : Mlle Hokonique à partir du 1er décembre 1942

17e région militaire de Toulouse à la Libération

Le commandement territorial comprend un état-major régional avec à sa tête, un commissaire régional militaire, le colonel, Jean Antoine de Bermond qui le dirige et en assure le fonctionnement relayé par un commandant de subdivision dans chaque département.

Composition :

Services (matériel, bâtiments, intendance, et santé, service vétérinaire, gendarmerie et justice militaire).

Organes territoriaux du service de la place et de la garnison (recrutement, administration, camps de prisonniers, réquisitions...)

Le commandement des FFI de la 17e région militaire est assuré par le colonel Serge Ravanel qui assure la formation, l’instruction et la conduite des troupes.

Relation de type hiérarchique (1940, 23 juillet - 1941, 18 janvier)

Relation de type hiérarchique (1941, 18 janvier - 1943, 31 décembre)

Relation de type hiérarchique (1943, 31 décembre – 1944, 19 août)

Relation de type hiérarchique (1943, 31 décembre – 1944, 19 août)

Relation de type hiérarchique (1944)

Relation de type hiérarchique (1944)