Né Jean-Joseph Rozès à l'état civil, il ajoute à son nom "de Brousse", à partir du nom d’un moulin lui appartenant. Il signe généralement ses textes « JR de Brousse »

Dès ses études, Joseph Rozès de Brousse fait preuve d’une intense activité littéraire : il écrit des poèmes, fonde plusieurs revues littéraires comme l’Ame Latine ou les Essais de Jeunes et se lie avec les nouveaux poètes toulousains : Armand Praviel, Pierre Fons, Emmanuel Delbousquet, les frères Magre. Il écrit des articles pour plusieurs journaux, en particulier des critiques d’art.

A partir de 1898, il s’oriente vers le droit et devient avocat à la Cour d’Appel de Toulouse. Il n’abandonne cependant pas sa carrière littéraire : il publie le recueil La Maison sur la Colline, récompensé par la Revue des Poètes. Ses poèmes sont également primés plusieurs fois aux concours des Jeux Floraux. Il est d’ailleurs nommé maitre-es-jeux puis mainteneur en 1914.

JR de Brousse écrit occasionnellement en occitan. A la demande de Mistral, il rédige et publie Lo Córn de Roland, poème occitan avec traduction française. En 1919, il fonde avec ses amis Joseph Anglade, Prosper Estieu, Antonin Perbosc, le baron Desazars, Armand Praviel, etc., l’Escolo Occitania et son bulletin « lo Gai Saber », qui promeut la nouvelle graphie de l’occitan. Il est élu majoral du félibrige en 1919.

Joseph Rozès est également membre de l’association des Toulousains de Toulouse. Il en assurera même la présidence pendant 50 ans. Au sein de cette association, il s’attache à la défense du patrimoine toulousain. Ainsi il se bat pour empêcher la vente de la vache d’Alan, ou la destruction du Pont Neuf et de l’Hôtel Dieu. Il assure de nombreuse conférences et visites de la ville et continue d’écrire pour des journaux, en particulier le Télégramme.

Joseph Rozès de Brousse meurt le 1er juillet 1960. Il est enterré au cimetière de Terre-cabade à Toulouse.

Avocat à la cour d'appel de Toulouse,

Poète,

Ses principales œuvres :

- Les Enfants vagabonds, étude de sociologie criminelle. Toulouse, Rivière, 1898.

- La double guirlande, poèmes en collaboration avec M. Pierre Fons. Editions de l’Ame Latine, Toulouse, 1902

- Lo Corn de Roland (Le cor de Roland), poème en langue d’oc. Bibliothèque de l’Ame Latine, Toulouse, 1904.

- Eloge de Clémence Isaure prononcée à l’Académie des Jeux Floraux. Toulouse, Douladoure-Privat, 1907.

- L’anthologie du Félibrige, en collaboration avec Armand Praviel. Nouvelle Librairie-Nationale, Paris, 1909.

- La Maison sur la Colline, poèmes, couronné au concours de la Revue des Poètes (1908). Editions de la Revue des Poètes. Plon, Paris, 1910.

- L’anthologie des Jeux Floraux, en collaboration avec M. Armand Praviel. Nouvelle Librairie-Nationale, Paris, 1924.

Membre puis président des Toulousains de Toulouse (adhère en 1906, président de 1910 à 1950),

Majoral du Félibrige,

Mainteneur puis secrétaire perpétuel des Jeux Floraux,

Journaliste,

Membre de l’escolo moundino,

Membre fondateur de l’escolo occitania,

Membre de la société archéologique du midi de la France.

Membre puis président à partir de 1910.

Rédacteur.

Rédacteur.

Membre

Majoral.

Lauréat du concours, maitre ès jeux, mainteneur à partir de 1914.

Membre.

Membre fondateur, secrétaire puis président à partir de 1945.

Ami.

Ami, cofondateur de l’Escolo Occitania.

Ami, corrédacteur, cofondateur de l'Escolo Occitania.

Contient des archives de Rozès de Brousse données à la Bibliothèque Municipale avant sa mort.