Identification
Type d'entité :
CollectivitéForme autorisée du nom :
Société coopérative des producteurs de violettes et d'oignons de ToulouseAutre(s) forme(s) du nom :
Société coopérative des producteurs de violettes de Toulouse/Société coopérative des producteurs de violettes de Toulouse-Lalande
DescriptionDébut d'existence :
1907Fin d'existence :
1987
Histoire :En 1907, la Société coopérative des producteurs de violettes de Toulouse-Lalande est créée. Il s'agit d'une entreprise familiale, dirigée successivement par Paul Esquirol, de 1907 aux années 1930, puis par son fils, Louis Esquirol, jusqu'en 1987. Dès ses débuts, la société mène en parallèle les deux activités, florale et maraîchère.
On distingue deux périodes majeures dans l'histoire de cette entreprise : le temps de la gloire et celui du déclin.
La première moitié du XXème siècle, avec le groupement de producteurs de violettes en coopérative et le développement phénoménal de l'activité, fait la part belle à la culture de la violette dite " de Parme de Toulouse ". Sa commercialisation, en France et à l'étranger, à l'état de fleurs coupées, pour les détaillants et les grossistes, sur les marchés, dans les kiosques et les boutiques, mais aussi son utilisation dans la fabrication de produits dérivés, tels que les célèbres parfums, bonbons et liqueurs, font les beaux jours de la coopérative mais aussi de la région : c'est l'ère de l'essor et de la prospérité.
Pendant près de cinquante ans, la coopérative sera, avec d'autres dont la Société toulousaine de violettes, le fer de lance de l'économie horticole locale et fera la fierté de Toulouse et sa région. Dans les années 1940, afin de valoriser sa double activité, horticole et légumière, avec l'oignon à bulbe comme spécialité, la coopérative sera rebaptisée Société coopérative des producteurs de violettes et d'oignons de Toulouse.
La seconde moitié du XXème siècle marque un tournant décisif dans l'évolution de l'entreprise, l'apogée de la violette se situant entre 1948 et 1951. Les grands froids de l'hiver 1956, la multiplication de nouveaux plants sous serre, d'espèces plus résistantes, ainsi que l'ouverture du Marché-Gare, à la fois porteur d'activité et vecteur de concurrence, auront raison de cette culture emblématique. On assiste alors à une baisse de croissance et un déficit du chiffre d'affaire exponentiels, difficilement compensés par l'exploitation des fruits et légumes, en particulier de l'oignon.
Pourtant, le prestige et le rayonnement de la société perdurent grâce, notamment, aux nombreuses manifestations commerciales et à l'implication du directeur, Louis Esquirol, comme membre dirigeant du club sportif TLO (Toulouse Lalande Omnisport) qui obtiendra ses lettres de noblesse dans les années 1960-1970 avec son illustre équipe de rugby.
En dépit de tous ces efforts, le maintien de l'activité maraîchère ne suffit pas à combler les pertes financières. C'est l'ère du déclin et l'amorce d'un dépôt de bilan jusqu'à la liquidation de l'entreprise en 1983, rendue effective en 1986-1987.
Zones géographiques :Toulouse (Haute-Garonne, France)Toulouse/Lalande (Haute-Garonne ; Toulouse)
Fonctions et activités :Agriculture- Archives privées d'entreprises
Notes sur les fonctions et activités :
Missions :
- Cultures maraîchères
- Cultures horticoles
- Commercialisation
Ressources documentairesRessource 1
Société coopérative des producteurs de violettes et d'oignons de Toulouse
Contrôle de la descriptionCode d'identification de la notice :
FRAD031_P_1051
Service responsable de la description :FRAD031Elément wikidata du service
Q2860486Code NaaN du service
44805
