Notice descriptive

Registres matricules du recrutement militaire. (1867-1921)  


  • Contenu
  • Présentation du contenu

    Les registres matricules du recrutement militaire renferment les états signalétiques et de service de chaque conscrit et permettent ainsi de retracer la carrière militaire de chaque homme passé sous les drapeaux.

    La conscription, qui se faisait par tirage au sort avant 1905, devient obligatoire pour tous les hommes de nationalité française à partir de cette date.

    L'incorporation avait lieu l'année des 20 ans du conscrit, dans le bureau de recrutement dont dépend le domicile du jeune homme à cet âge.

    Les registres matricules sont dressés par « classes » de recrutement dont le numéro correspond à l'année de conscription. Ils sont tenus par chaque bureau de recrutement.

    Les Archives départementales de la Haute-Garonne conservent la totalité des registres des classes 1867 à 1940. Ils sont classés dans la sous-série 11R.

    Conformément aux recommandations de la Cnil, ne sont diffusés sur internet que les registres des classes 1867 à 1921. Par ailleurs, aucune réutilisation commerciale n'est autorisée pour ces documents.

    De 1867 à 1929 inclus, la Haute-Garonne fut le siège de deux bureaux de recrutement :

    Le bureau de Toulouse concernait l'arrondissement de Toulouse ainsi que la partie nord de l'actuel arrondissement de Muret (cantons d'Auterive, Muret, Portet-sur-Garonne et Saint-Lys), à l'exception du canton de Cintegabelle dont les hommes furent recrutés à Foix jusqu'en 1901 inclus, avant de réintégrer le bureau de Toulouse.

    Le bureau de Saint-Gaudens était compétent pour l'arrondissement de Saint-Gaudens, la partie sud de l'actuel arrondissement de Muret (cantons de Carbonne, Cazères, Le Fousseret, Montesquieu-Volvestre, Rieumes et Rieux-Volvestre), ainsi que, de 1867 à 1899 inclus, l'arrondissement ariégeois de Saint-Girons.

    A partir de 1930, seul subsiste le bureau de Toulouse, compétent pour l'ensemble du département.

    Dans chaque registre, les états signalétiques et de service sont classés par numéro matricule de chaque recrue. Un répertoire alphabétique est dressé chaque année et permet de connaître le numéro d'une recrue et ainsi d'accéder à sa fiche matricule.

    Ces répertoires se trouvent soit en fin de registre pour les premières années, soit à part, ce qui est systématiquement le cas à partir de 1878.

    Entre 1916 et 1919, certains Français se sont engagés avant l'âge légal. Ce sont les volontaires. Cet engagement donne lieu à la création d'une fiche matricule. Les volontaires étaient classés initialement dans leur classe d'engagement, mais dans un registre séparé. Une table alphabétique spécifique était annexée à chaque registre. Lorsqu'ils atteignaient l'âge de 20 ans, cette première fiche était rayée et une nouvelle était créée dans le registre matricule de leur classe théorique où ils réintégraient le processus normal. Tous les éléments portés sur la première fiche étaient recopiés sur la nouvelle.

    Toujours entre 1916 et 1919, l'armée française a fait appel à ses réservistes. Certains ne se trouvaient plus à ce moment dans le département de leur premier recrutement. Dans ce cas, une fiche a été créée dans le département du nouveau domicile. Ces fiches se trouvent dans le même registre que celui des volontaires et leurs noms sont également portés dans la table alphabétique de ce registre spécifique


  • Indexation
  • Sujets
    armée / conscription / enrôlement / guerre / guerre 1870 / guerre 1914-1918 / guerre 1939-1945 / recrutement militaire
  • Type de documents
    registre matricule / Documents écrits

  • Contrôle de la description
  • Rédacteur

  • Date de création :
    09/08/2012
  • Dernière mise à jour :
    11/02/2019 14:59:39
  • Règles de description

    Norme ISAD(G) du Conseil international des Archives, 2è édition, 2000

    Suivant les recommandations de l'instruction DITN/RES/2005/005 du 13 juin 2005 sur la normalisation de la description archivistique et l'ouvrage Les Instruments de la recherche dans les archives de Christine Nougaret et Bruno Galland (1999), adaptées au contexte des Archives départementales de la Haute-Garonne.

Pour aller plus loin

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