Notice descriptive
Réforme de Sébastien Michaelis (1608/1688)
Contexte : Frères prêcheurs ou dominicains dits aussi jacobins > L'ordre des frères prêcheurs, les provinces et les congrégations dans le sud-ouest de la France. > Réformes du XVe au XVIIe siècle
Cote : 112 H 7-11
Intitulé : Réforme de Sébastien Michaelis
Sujet : clergé / clergé régulier / culte / institution ecclésiastique / vie religieuse
Personne : Michaëlis, Sébastien (frère dominicain)
Organisme : Congrégation occitaine réformée (France) / Ordre des Dominicains (France) / Ordre des Jacobins (France) / Ordre des Frères prêcheurs (France)
Lieu : Occitanie (France) / Sud-Ouest (France)
Notices filles
- Début de la réforme au sein de la province d’Occitanie, dans les couvents de Montpellier et de Toulouse (1598-1604).
Institution de la congrégation Occitaine réformée (1608) et son expansion (1629), notamment l'édification d'un couvent réformé à Paris et l'assemblée de la congrégation tenue à Béziers en 1615. (1608/1629) - Confirmation de la congrégation Occitaine réformée sous le titre de congrégation de Saint-Louis (1629) et son expansion dans les couvents (1629-1642).
Question de la formation des novices, établissement d’un noviciat général à Paris, avec le soutien du cardinal de Richelieu, pour leur éducation selon les règles de la réforme, et relations avec la congrégation occitaine réformée (1629-1642).
Troubles au couvent de Saint-Maximin, causés par le projet de se séparer de la congrégation de Saint-Louis (1639-1642).
Déposition du maître de l'ordre Nicolas Ridolfi par le chapitre général de Gênes et ses conséquences (1642).
Rébellion du couvent de l’Annonciation de Paris, demandant à être séparé des couvents de ladite congrégation situés au sud de la Loire (1641-1645).
Conséquences des troubles des couvents de Saint-Maximin et de Paris (1645). (1629/1645) - Union des couvents de la congrégation de Saint-Louis du sud de la Loire avec la province de Toulouse et nomination du vicaire général de la congrégation en tant que provincial de la province (1646).
Opposition des adversaires de la réforme à ces décisions par l'élection d'un provincial non réformé et la réception des novices (interdite par le maître de l'ordre) dans les couvents non réformés. Procès en découlant (1647-1650).
Confirmation des privilèges de la congrégation de Saint-Louis par le maître de l'ordre (1650). (1646/1650) - Conflits entre réformés et adversaires de la réforme dans le couvent de Bagnères-de-Bigorre (1647-1650), Saint-emilion (1648-1650) et Cahors (1650) ainsi que dans les monastères de Juniès (1647) et de Prouilhan (1649-1650).
En annexe : difficultés dans les couvents de Castille et du Portugal (1646-1647).
Suite à la question du rattachement du noviciat général à la congrégation de Saint-Louis [vers 1651].
Tentative de contrer la réforme par l'enseignement à l'université de Toulouse (1652-1655).
Poursuite des troubles dans la province de Toulouse, aboutissant à la séparation des couvents réformés et non réformés de la province et à la création de la congrégation d'Aquitaine regroupant les non réformés (1651-1656). (1647/1656) - Réforme des couvents de Provence appartenant à la province de Toulouse puis de ceux appartenant à la province de Provence (1657-1660).
Refus des frères, en opposition au maître de l'ordre, d'unir certains couvents des provinces de Toulouse et d'Occitanie à la congrégation d'Aquitaine (1661).
Union des couvents du Roussillon à la province de Toulouse (1662-1663).
Question relative à la réception des novices et aux noviciats (1664-1688).
Erection de la congrégation de Saint-Louis en province de Saint-Louis (1668).
Nomination de commissaires apostoliques pour la réforme de l’ordre dans toute la France et ordonnances données par eux sur la discipline de vie, notamment pour le couvent de l'Annonciation de Paris (1668-1670). (1657/1688)