Personne

Mondon, Stanislas

Ancien colonel dans l’Infanterie de marine et ancien président de la Société des Études du Comminges, Stanislas Mondon a vu le jour à Saint-Gaudens le 24 septembre 1851. Comme son frère aîné, c’est dans l’institution de son père qu’il poursuivit ses études. Doué d’une intelligence très vive, il avait les aptitudes pour devenir un excellent professeur de lettres ; les circonstances en firent un soldat. Il débuta dans l’Infanterie à Orléans, fut ensuite appelé en Tunisie comme officier d’ordonnance de son ancien colonel devenu général. Affecté à l’Infanterie coloniale, il partit pour le Tonkin et y fut deux fois grièvement blessé. Aussitôt rétabli, il participa à l’expédition de Madagascar, fit un court séjour dans l’île au commandement d’un territoire, et revint enfin au Tonkin où devait se terminer sa brillante carrière militaire. Promu Chevalier de la Légion d’Honneur à la suite de ses blessures, à l’âge de trente-quatre ans, il était lieutenant-colonel à quarante-deux ans. À peine âgé de cinquante ans, le colonel Mondon prit sa retraite et retourna dans sa ville natale. Il résida d’abord au château d’Estancarbon, ancienne demeure seigneuriale des Noé, vint ensuite habiter Toulouse pour se rapprocher des dépôts d’archives où il pouvait plus facilement se livrer aux recherches sur le passé de son Comminges. Membre de la Société des Études du Comminges, il en devint le président en 1912, tout en restant le collaborateur érudit très apprécié. Nombreux sont les travaux qu’il a publiés dans la revue éditée par la Société. Stanislas Mondon mourut à Toulouse le 2 février 1927, âgé de soixante-quinze ans ; il repose au cimetière de Saint-Gaudens.

D’après J. Decap, « Biographie commingeoise », Revue de Comminges, n° 46, 1932.

Archives privées personnelles et familiales

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