Ce fonds provient des présidents successifs de l’URMP qui furent le colonel Marcel Borius, M. Edmond de Rivière et M. Noël Boyer (présidents à titre intérimaire), M. Henri Gept qui a succédé à Me Bec, puis M. Pierre Garcia (président actuel). L’union royaliste Midi-Pyrénées (URMP) fut créée le 23 octobre 1971, par le colonel Marcel Borius, qui en sera le président, et comprenait les départements de la Haute-Garonne, l’Aveyron, l’Ariège, le Gers, l’Aude, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, le Lot et les Pyrénées-Orientales. Son siège fut longtemps à Toulouse mais depuis 1998 à Gaillac. Cette union a créé son bulletin en 1973 qu’elle a appelé Aspects du nationalisme.
Le colonel Marcel Borius (Tours, 14 février 1903-Toulouse, 31 mars 1984), de qui émane la majorité des documents, fit une carrière dans l’armée française de 1921 à 1965, il fut notamment officier des Affaires indigènes au Maroc et fut nommé au commandement militaire de l’Aude à Carcassonne. A partir de 1958, il entre en contact avec le parti politique d’Action française et s’engage de plus en plus au sein de la section de Toulouse de la Restauration nationale, s’occupe de la section étudiante de Toulouse dès 1962, devient le président de l’union royaliste Midi-Pyrénées créée en 1971 par lui-même. Ainsi, il est nommé inspecteur général de l’Action française, devient membre des comités directeurs de l’Action française, et après la scission au sein de l’Action française (cf paragraphe 4), devient le responsable de la Fédération des unions royalistes de France et s’occupe de diffuser l’information aux présidents des unions. Il est également chargé de la propagande du parti et de son organisation interne. Il est de plus membre actif d’associations, telle que l’Association de Défense de la Mémoire du maréchal Pétain (ADMP).
L’Action française est un mouvement politique français nationaliste et royaliste fondé en 1898 par Henri Vaugeois et Maurice Pujo lors de l’affaire Dreyfus sous le nom de « Comité de l’Action française » puis « Ligue d’Action française » à partir de 1905. Il est le fruit de la pensée de Charles Maurras qui a rejoint le mouvement en 1900 en devenant le dirigeant de la revue royaliste « l’Action française » qui devient quotidienne en 1908. En 1971, une scission s’effectue entre la Restauration nationale et l’Action française autour du départ de responsables du journal AF Université et de membres pour créer un mouvement parallèle à celui de l’Action française (menée par son président Bernard Mallet et avec le soutien de Pierre Pujo), qui est « la Nouvelle Action française », et qui deviendra « la Nouvelle Action royaliste » Dans les années 1990, le mouvement d’Action française devient le « Centre royaliste d’Action française » (CRAF).
Parmi ses composantes il y a la Restauration nationale, qui est un centre d’études, de propagande et d’action politique fondé en 1955 par Pierre Juhel et Louis-Olivier de Roux et porta également le nom de « Centre de propagande royaliste et d’Action française ». Celle-ci fédère les différentes organisations royalistes et d’Action française et a créé divers organes de propagande, comme « l’Action française étudiante ». De la scission de 1971 nait la Fédération des unions royalistes de France (FURF), dont le responsable désigné fut le colonel Marcel Borius. Celle-ci fédére les unions royalistes au niveau national et permet une meilleure circulation de l’information entre les différentes unions et avec les instances nationales du mouvement.
Il existe d’autre part des sections régionales de la Restauration nationale qui sont plus ou moins associées aux unions royalistes. Parmi ces sections il en existe une en Midi-Pyrénées, appelée « section de Toulouse » ou « section toulousaine » qui est chargée de réaliser la propagande de l’Action française en Midi-Pyrénées. Elle possède une sous-section étudiante