Identification
Type d'entité :
PersonneForme autorisée du nom :
Berryer, Pierre-Antoine
DescriptionDébut d'existence :
1790Fin d'existence :
1868
Histoire :Fils de Pierre-Nicolas Berryer, avocat, et de Marie-Anne Gorneau, Pierre-Antoine est né le 4 janvier 1790 à Paris. Elève des Oratoriens du collège de Juilly, il se destine à une carrière ecclésiastique. Mais son père, qui a décelé en lui des qualités d’orateur, l’incite à suivre les cours de droit.
Il débute au barreau en 1812 où il affirme très vite ses idées royalistes. Il défend en 1815, avec son père et Dupin aîné, le maréchal Ney devant la cour des pairs qui fut malgré sa prestation, condamné et exécuté. L’année suivante il défend les généraux Cambronne, Debelle et Donnadieu. Pour ce dernier, il prend position contre le ministère qu’il accuse d’avoir incité l’insurrection de Grenoble le 4 mai 1816 et se range donc du coté des libéraux. Il plaide pour de nombreuses affaires concernant la presse et la religion dont celle de l’abbé de Lamennais emprisonné pour avoir publié un livre accusant l’Etat d’athéisme, ce qui lui vaut la notoriété d’orateur brillant.
En 1830, Pierre-Antoine Berryer débute une carrière politique et se fait élire, le 24 janvier, comme député en Haute-Loire par le parti légitimiste. Sa première prestation fut pour combattre l’adresse des 221, qui aboutit à la révolution de Juillet. Le 5 juillet 1831, il est réélu par le 3e collège de la Haute-Loire et devient orateur de l’opposition. Bien que royaliste, il manifeste des idées démocratiques en proposant le suffrage universel dans les élections, l’abolition du cens et la nomination de maires par les communes. En 1832, il s’oppose à l’insurrection organisée par la duchesse du Berry, il est malgré tout arrêté et emprisonné mais acquitté devant les assises du Loir-et-Cher. Le 21 Juin 1834, il est élu dans trois collèges : Marseille, Toulouse et Yssingeaux, il opte pour les Bouches du Rhône et s’installe à Marseille.
A l’Assemblée nationale de 1848, comme au Corps législatif de 1863, il défend le principe de la légitimité de droit divin. Il est élu à la Constituante, le 23 avril 1848, par le département des Bouches-du-Rhône. Il siège à droite et tente une union des royalistes. Il s’oppose à la confiscation des biens de Louis-Philippe, à l’abolition de la peine de mort, et le 4 novembre 1848 vote contre l’ensemble de la Constitution.
Lors du coup d’état de 1851, il vote la déchéance de Louis-Napoléon et est arrêté avec d’autres députés. Après sa libération, il se retire et refuse toute candidature. Il revient au barreau comme bâtonnier et plaide dans les affaires du marquis de Vogüé, de M. de Montalembert et d’autres affaires de succession. Le 12 février 1852, il entre à l’Académie française en remplacement de M. de Saint-Pries, avec Musset.
En 1863, il est élu aux élections législatives comme opposant dans la 1ère circonscription des Bouches-du-Rhône contre le maire de Marseille. Il dénonce la mauvaise gestion des finances et le déficit croissant du budget. Il soutient la demande de désarmement présentée par l’opposition et défend Jules Ferry qui s’oppose à la destruction de Paris par le baron Haussmann.
Il meurt le 29 novembre 1868 dans sa terre d’Augerville en Loiret ou il s’est retiré.
Fonctions et activités :Archives privées personnelles et familialesNotes sur les fonctions et activités :
avocat et député
Ressources documentairesRessource 1
Berryer, Pierre-Antoine
Contrôle de la descriptionCode d'identification de la notice :
FRAD031_P_1466
Service responsable de la description :FRAD031 - Haute-Garonne. Archives départementales.Elément wikidata du service
Q2860486Code NaaN du service
44805
Norme ISAAR(CPF) du CIA, 2e édition, 1996.
Règles et conventions de la description :
Historique de la notice :updated - 28/11/2022 - REGAGNON Nathalie- created - 01/01/2022 - TERJANIAN Sylvia
