La sous-série 205 J est constituée des archives de la Société coopérative des producteurs de violettes de Toulouse, devenue Société coopérative des producteurs de violettes et d'oignons de Toulouse-Lalande dans les années 1940. Dès ses débuts, elle mène en parallèle les deux activités, florale et maraîchère. Bien que très lacunaire, surtout pour les 4 premières décennies organisées principalement autour de la culture de la violette, ce fonds constitue une véritable radioscopie de la coopérative, depuis sa création, en 1907, jusqu'à sa dissolution survenue en 1983 et sa liquidation définitive en 1986-1987.
En introduction, un document présente succinctement les origines de la coopérative, la culture de la violette de Toulouse ainsi que son utilisation en parfumerie, confiserie et dans la fabrication de liqueurs.
Le reste du fonds retrace le développement de la coopérative, pour les cultures horticole et légumière, dont l’oignon à bulbe, à travers son administration et sa comptabilité.
En raison des nombreuses lacunes de l'ensemble, le classement thématique préconisé pour les archives d'entreprises n'a pas toujours permis le respect de la chronologie.
Hormis une réédition des statuts de 1907, les procès-verbaux de séances des conseils d'administration et assemblées générales, les échanges internationaux liés à l'exportation de la violette, les livres comptables et bilans, il y a très peu de documents originaux concernant le fonctionnement de la coopérative durant la première moitié du XXème siècle, le plus ancien datant de 1927. Seuls des récits postérieurs aux années 1950, à travers des articles de presse ou des discours commémoratifs, témoignent du passé flamboyant de la coopérative et du renom international de la violette de Toulouse.
Le fonctionnement de l’entreprise, au cours de la seconde moitié du XXème siècle, est abordé au travers des statuts et mises en concordance successives des statuts, de documents témoignant des relations entre la coopérative et les pouvoirs publics (préfecture, département, municipalité de Toulouse), du financement (emprunts et subventions), des relations commerciales avec les clients et les fournisseurs, des organismes partenaires (associations et syndicats professionnels). Très peu de documents concernent le personnel et les moyens techniques. Pour illustrer la situation morale et financière, à l'instar de la première période, on trouve les procès-verbaux de séances des conseils d'administration et assemblées générales avec, parfois, les listes nominatives des membres, les livres comptables, les bilans et rapports du commissaire aux comptes, des inventaires et, comme un point final à l'épopée de la violette de Toulouse, un dossier complet de liquidation
